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Logement social : les incohérences de la loi.

tourkennedy.jpgDémolition de la tour Kennedy à la ZUP de Blois.
En France des lois successives ont encadré la construction et l’accès aux logements sociaux, dont la dernière mouture est la loi Alur (loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové), aboutissant parfois à des situations absurdes et sans répondre à la question du manque de logements dans les grandes agglomérations.

Sur le territoire d’Agglopolys l’exigence des 20% de logements sociaux dans les communes périphériques de Blois n’est pas atteint, mais on s’aperçoit, enfin, que  » il n’y a pas de pression de la demande en matière de logement social, donc ce taux des 20 % n’a ici pas forcément de sens » (la Nouvelle République du 8 mars 2016)
Pourtant, plusieurs dizaines de millions d’euros ont été dilapidés avant d’aboutir à ce constat, tellement évident que les élus du Front National l’avaient fait depuis le départ, en 1999 !

Le problème était déjà à l’époque la vacance des logements à la ZUP de Blois, et non pas le manque de logements.
Mais pour des raisons purement idéologiques et en dépit du constat, les plans d’urbanismes liés à la fameuse « politique de la Ville » ont abouti, avec le Projet de Rénovation Urbaine à la démolition de 1500 logements sociaux, dont certains récents, pour un coût faramineux de 243 millions d’euros.
Ce projet reposait sur l’idée de disperser l’habitat social dans l’agglomération au nom de la « mixité sociale ». En réalité, on pensait ainsi résoudre les graves problèmes d’insécurité de la ZUP de Blois, dûs à l’échec de l’intégration de populations immigrées arrivées en grand nombre, et faisant fuir les populations françaises qui habitaient jusque là ces quartiers.
Le diagnostic étant mal posé, le remède n’a pas été efficace, comme nous l’avions prévu.
Cette politique a obligé des communes plus éloignées comme Cormeray à construire des logements sociaux alors qu’il n’y avait pas de travail. Autrement dit on obligeait des personnes en situation de précarité à se déplacer quotidiennement vers Blois pour travailler, ou pour trouver du travail.
Le « Grenelle de l’environnement » a légèrement changé la donne, en cherchant à réduire ces déplacements pendulaires et à faire revenir des habitants vers les villes centres.
Tout cela nous amène au constat partagé aujourd’hui par ceux-là même qui ont mené ces politiques absurdes, comme Christophe Degruelle, Président d’Agglopolys :  » nous allons nous montrer souples et pragmatiques pour utiliser au mieux ce nouveau dispositif en faveur du logement. Car nous avons d’un côté une commune centre et de l’autre toutes les autres qui ont d’autres problématiques concernant le logement social . »
Finira-t-il par avouer qu’une fois de plus le Front National avait raison ?

En attendant nous regrettons l’opacité des commissions d’attribution, desquelles nos élus sont écartés.
On remarquera également l’importance du contingent préfectoral (30% du parc, dont 25% pour les « personnes en difficulté au regard du logement ou en situation de précarité« . Petite question : combien de « migrants », « réfugiés » et autres « sans-papiers » dans ce contingent ?
Nous ne le saurons sans doute jamais, mais il suffit de promener dans certains quartiers pour en avoir une petite idée.

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Fédération Départementale du Front National de Loir et Cher

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