Toujours plus de demandeurs d’asile en Loir et Cher ? Non merci !
Depuis quelques semaines la presse locale nous donne des informations précises sur les 3 CADA (Centres d’accueil des demandeurs d’asile) du Loir et Cher. Un peu comme si la Préfecture et « Terre d’asile », le relais gestionnaire et officine de gauche grassement subventionnée à la comptabilité incertaine, voulaient nous faire admettre un nombre toujours plus important de demandeurs d’asile, dans le cas où, par manque de générosité, nous ne serions pas d’accord.
Nous apprenons ainsi que si le demandeur d’asile n’obtient pas le statut de réfugié, il obtiendra la « protection subsidiaire » d’une durée d’un an, s’il craint « une guerre civile, un risque de peine de mort ou d’être soumis à des traitements inhumains ou dégradants » (la Nouvelle République 9/3/2016).
Autant dire que cette « protection subsidiaire » sera octroyée et renouvelée automatiquement car personne ne pourra démontrer que ce risque n’existe pas. Il suffira de dire qu’il existe et, de fait, dans tous les pays, même en France. Avec cette condition, il est évident que les 123 places CADA du Loir et Cher ne suffiront pas. On devine la pompe aspirante que cette mesure met en marche en toute légalité. Avec votre argent !
Une pompe aspirante amplifiée par la loi n°2016-274 publiée avant-hier, le 8 mars 2016 au journal officiel . L’article 59 de cette loi ouvre la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français «depuis l’âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France […] lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française [par le droit du sol].» Qu’ont voté nos 3 députés ?
Cette loi crée ainsi une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française, un droit du sol indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol.
Quant à L’article 33, il chamboule le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière. Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d’organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d’une personne dans son pays. Les préfets étaient fatigués d’appliquer la Loi.
Pendant que le pays, inquiet, parle du Code du travail, les députés continuent de décomposer la nationalité française dans un silence assourdissant.
La générosité ne consiste pas à accueillir toute la misère du monde mais à prendre sa part. Ce que la France fait depuis longtemps au risque de relèguer au 2ème plan ses propres nationaux.
Nous en reparlerons…
La nationalité française est maintenant bradée, c’est une catastrophe de plus qui nous touche encore une fois de plein fouet. Pas sûr que les français réalisent les désastreuses que font M. HOLLANDE et son gouvernement. Une telle dégringolade pour la France et son peuple, c’est à peine croyable.