Ouverture de la saison touristique : hippopotames à Beauval, gorilles à Chaumont.
Marc Gricourt, Valls et les gorilles en 2013. Exit Gricourt, officiellement en vacances. Restent Valls et ses gorilles.
Le weekend dernier Beauval ouvrait au public le nouvel espace dédiés aux hippopotames.
Hier c’est Manuel Valls qui inaugurait au Domaine de Chaumont la nouvelle exposition d’art contemporain (*).
Mais les personnes présentes ont surtout remarqué la présence des nombreux gorilles entourant le 1er ministre, à en faire pâlir d’envie le Zoopac de Beauval qui n’en possède pas autant !
Et de Blois à Chaumont, à chaque carrefour, des policiers et des gendarmes armés, démineurs (!) vigiles pour fouiller les invités. C’est peut-être l’état d’urgence – surtout pour le couple Hollande-Valls, au plus bas dans les sondages -, mais nous aimerions connaître l’effectif mobilisé et le coût de ce déplacement uniquement destiné à redorer le blason du locataire de Matignon.
Son passage à Beauval avait d’ailleurs été évoqué précédemment avant qu’il ne change de programme, ce qui démontre bien que le but était simplement de se mettre en avant, peu lui importe l’objet de la visite.
La presse locale n’a pas manqué de remarquer l’absence de deux vice-présidents de l’exécutif régional élus du Loir et Cher au côtés de François Bonneau : Marc Gricourt, parti en vacances le jour même (!) et Charles Fournier qui pour sa part revendique clairement son absence en raison de son désaccord politique avec Manuel Valls.
Du coup le 1er ministre avait amené dans ses valises la ministre de la Culture Audrey Azouley, ce qui lui a permis d’évoquer, dans un discours plutôt pénible et prononcé – lu ? – sans conviction – la nouvelle loi qui projette de d’imposer que 1 % des dépenses publiques de construction, aménagement ou rénovation urbaine soit consacré à la création d’une œuvre d’art (la Nouvelle République du 2/04/2016).
A vrai dire, cet objectif parait plutôt facile à atteindre, dès lors que la jurisprudence a reconnu qu’un urinoir pouvait être considéré comme une oeuvre d’art.
Une façon pour Manuel Valls de faire oublier un instant les vrais problèmes du moment : le refus de la loi El Khomri par les Français, l’islamo-terrorisme, la nouvelle hausse du chômage.
Mais son déplacement à fait un flop retentissant dans les médias nationaux, personne n’étant dupe.
(*) nous parlions hier de la venue de Manuel Valls, avec un programme « légèrement » différent. Mais vous aviez remarqué que nous étions le 1er avril !
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