« Délit de sale gueule » ? Non, mais, vous plaisantez !
Cela devient une habitude. Dès qu’un prévenu ou un condamné d’origine maghrébine ou africaine doté d’un casier judiciaire approvisionné de dizaines de mentions se trouve devant un tribunal, l’avocat fait valoir qu’il y a « préjugement (???), voire un parti pris qui ressemble à un délit de sale gueule » (la Nouvelle République 6/4/2016) ou tout simplement du racisme (la Nouvelle République 4/4/2016).
C’est ce qui s’est encore passé au tribunal pour un certain Mohamed qui a été pris avec un kilo d’héroïne dissimulé dans le filtre à air d’une Mercédès qu’il conduisait et qui appartenait à son frère. Il faut savoir que Mohamed avait déjà 10 mentions sur son casier judiciaire qu’il avait commencé à garnir à l’âge de 18 ans. Ce qui, sans être une preuve de culpabilité, n’inspire pas ni l’enthousiasme ni la confiance des magistrats pour le remettre en liberté.
Le mythe d’un racisme quotidien et victimaire ressort régulièrement à la faveur de ces campagnes de propagande « antiracistes » gouvernementales, inspirées des techniques de Goebbels, telles que celle que nous avons subie cette semaine. Il finit par déteindre sur les esprits de ceux qui doivent défendre des délinquants multirécidivistes et qui pensent ainsi éxonérer leurs clients d’une remise en cause morale et pénale. La victimisation, cela peut attendrir et payer !
C’est une erreur et une faute car cette attitude complaisante dessert la cause de ceux qui, de la même origine que les prévenus, ne plongent pas dans la délinquance mais restent dans le droit chemin de l’honnêté et du travail.