« Les Rottes, quartier tranquille » ? Un mort !
« Les Rottes, c’est un quartier tranquille » titre la Nouvelle République du 19/4/2016 après l’annonce du décès du jeune homme assassiné d’un coup de revolver vendredi dernier. Pourtant, dans ce quartier tranquille, les habitants ne sont pas bavards pour commenter cette mort. Pourquoi ? Peut-être parce qu’ils savent que la parole publique n’est pas libre et qu’il y a 2 discours, celui de la vie courante, libre mais privé, et celui des élus ou des médias, un discours public convenu et millimétré.
Le maire de Vendôme pense que « ce qui s’est passé aux Rottes aurait très bien pu arriver n’importe où dans Vendôme. Ou ailleurs. C’est un fait divers isolé ». Ben, voyons! Mais comme par hasard cela se passe aux Rottes. Tous les faits divers, par définition, sont isolés et le rôle d’un élu ou d’un responsable politique est de mettre en liaison tous les « faits divers » pour comprendre l’état de santé de sa ville et y remédier le cas échéant. Ne voir que la partie émergée et isolée de l’iceberg risque de finir comme le Titanic.
A force de fermer les yeux pour « maintenir le vivre ensemble », ce concept verbeux et artificiel qui laisse de côté la réalité des faits, cela finit dans le conflit et parfois le sang.
Il est évident que le laxisme judiciaire ambiant facilite ce type d’exactions. L’un des 2 agresseurs présumés avait comme par hasard un casier judiciaire chargé. Nous allons peut-être apprendre qu’il avait fait l’objet d’une remise de peine et qu’il aurait dû être en prison au moment de l’agression. Pour le second agresseur présumé, bizarrement, on ne sait pas encore de qui il s’agit, la police ne dispose pas de son dossier judiciaire car il est étranger. Etonnante cette lenteur pour communiquer des dossiers malgré l’outil Internet !
Il est évident que la politique d’immigration massive menée depuis 30 ans par la droite et la gauche entraîne de graves déséquilibres dans notre société qui, se voulant multiculturelle, devient multi-conflictuelle. Vendôme n’échappe pas à cette évolution. Le deuxième agresseur présumé venait du Congo Brazzaville. Est-il arrivé en France de façon illégale ou régulière ? L’enquête le dira mais le saurons-nous un jour ?
Tahar Chabbi, président de l’Association musulmane qui dirige la mosquée estime comme le maire « qu’il fait bon vivre aux Rottes. » Ce n’est pas ce que doivent penser les parents de Thomas, la victime, dont on est surpris de ne pas connaître le nom. Pourquoi ce mystère? Mais, pour plus de pluralisme, il faudrait demander à d’autres personnes leur avis sur le climat qui règne aux Rottes pour savoir si un certain communautarisme n’est pas en train de s’installer dans ce quartier.
Cette enquête fera apparaître sans doute les failles de notre système judiciaire et l’insuffisance numérique des services de police qui n’en peuvent plus, à Blois comme à Vendôme.
A qui la faute ? Pas au hasard !
pourquoi écouter les religieux et autres leaders communautaires? ils mentent pour protéger la pègre et leurs ouailles au mépris de la réalité. La guerre civile a déjà commencé.