Conseil municipal de Blois. Vers une pensée unique obligatoire?
Les conseils municipaux de Blois se suivent et se ressemblent. Il est interdit de parler d’immigration, de la culture de Lang, de la théorie du genre, du Planning familial ou de mainmise de l’Etat sur l’éducation. sauf pour en dire du bien !
La mainmise totale de l’Etat sur l’Education et l’Instruction ? Non !
Lorsque Miguel de Peyrecave a voulu rappeler que le FN n’était pas d’accord avec l’enquête imposée aux familles qui souhaitent instruire leurs enfants chez eux, il s’est attiré les foudres du maire réveillé en sursaut qui a parlé de « délire paranoïaque, de Vichy et d’une critique systématique des Verts, pas les écologistes, les musulmans ». Une réaction bizarre et décousue ! Du maire ou de l’infirmier ?
Il faut savoir que cette enquête doit établir « les raisons alléguées pour le choix de la scolarisation à domicile, identifier les moyens de l’enfant en dehors du foyer et préciser l’organisation des journées de l’enfant».
Mais de quel droit l’Etat se permet-il de s’immiscer dans la vie familiale ? Certes, il convient de s’assurer par un bref examen si la scolarité et la santé de l’enfant sont assurées mais cela peut se faire sans envoyer 2 agents pendant 2 heures dans chaque famille.
L’Etat socialiste ne supporte pas que des familles veuillent se dégager du carcan de l’Education nationale. Une tête, une pensée, une colonne et que rien ne dépasse ! Même si le nombre de ces familles est minime, même si cela fait des dépenses en moins pour les finances publiques, c’est insupportable pour ces tenants de la liberté… surveillée.
Faut-il rappeler que la mission fondamentale de l’Ecole est d’instruire, pas d’éduquer ? En revanche, la famille est le premier et principal responsable de l’éducation de l’enfant. Si la famille souhaite instruire et éduquer, c’est son droit le plus strict, confirmé par l’article 26-3 de la Déclaration des Droits de l’homme qui précise que « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. »
N’oublions pas les propos de l’ancien ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, une relation très proche de Christophe Degruelle. Pour lui, la mission de l’école publique est « d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel. »
Avec de tels propos comment s’étonner que des parents de plus en plus nombreux veuillent s’affranchir de ce carcan en instruisant leurs enfants à la maison ou en créant des écoles privées hors contrat comme cela se fait à Blois, autant pour l’école Montessori, une école catholique de paroisse ou une… école musulmane dans la ZUP ?
Bien sûr le FN a été le seul à voter contre cette décision. Les Républicains n’aient rien à dire (à suivre).