A quand les hôpitaux psychiatriques pour les opposants au Maire de Blois ?
La réaction du maire qualifiant en conseil municipal les observations faites par Miguel de Peyrecave de « délire paranaoïaque » mérite quelques commentaires (la Nouvelle République 26/4/2016)
En France, il est vivement déconseillé, pas encore interdit, de dire que l’Etat porte sur l’éducation des enfants un regard « total » sinon « totalitaire » quand cet Etat se permet de lancer des enquêtes sociales dans des familles qui refusent l’enseignement labellisé, formaté de l’Education nationale pour instruire leurs enfants à la maison.
Des enquêtes qui vérifient l’emploi du temps de la journée, les lectures ou l’alimentation des enfants. Comme si un regard de suspicion était porté sur la Famille dont Vincent Peillon voulait dégager l’élève pour le « libérer de ce déterminisme familial ». Aux yeux du maire, c’est du « délire paranoïaque ». Pourtant si les écoles hors contrat se multiplient à Blois ( école catholique, musulmane, Montessori) c’est que la confiance n’est plus aussi forte entre les familles et l’Institution scolaire. Il faudrait donc que le Conseil s’interroge sur ce malaise pour y apporter une réponse. Il n’en est rien.
Cette remarque « médico politico psychiatrique » du maire-infirmier nous rappelle que tous les régimes totalitaires ont tendance à traiter de fous dangereux, d’aliénés irrécupérables ceux qui leur résistent en face, ceux qui s’opposent à eux, qui les dénoncent ou qui ,tout simplement, osent dire des vérités interdites, débusquer des mensonges.
Car dans un pays normal, dans un Conseil municipal libre et responsable, cela aurait été l’occasion de débattre sereinement du rôle de la Famille et de l’Etat dans l’éducation et l’instruction de l’enfant. Non, il fallait, comme en Union soviétique du temps de Soljenitsyne, déprécier le contradicteur et le considérer comme un malade mental.
Quitte à le condamner par la suite comme un dangereux terroriste à de la prison ferme comme cela a été fait récemment pour le blogueur Boris Le Lay qui a été condamné à de la prison ferme pour délit d’opinion. Ces insultes ou menaces visent à nous faire taire. Nous allons continuer envers et contre tout !
Les Rose sortent leurs épines … c’ est qu’ils ne sont pas si à l’ aise que ça dans le dialogue avec leurs oppositions ! Quel spectacle avec la politique actuelle prêchée dans ce pays …
Qu’ attendre d’ autres de la part des adhérents au parti socialiste?
De la rose il ne reste que les épines!