Blois : hommage à Jeanne d’Arc.
Cela fait plus de 20 ans que nous célébrons à Blois la fête de Jeanne d’Arc, instituée en 1920 par un vote solennel de l’Assemblée nationale.
Curieusement tous ceux qui parlent de « mémoire » semblent l’avoir oublié.
Certains parlent de récupération, mais nous sommes prêts à leur laisser le soin d’organiser la cérémonie.
Or une fois de plus ni le Maire, ni le Préfet, ni le Conseil départemental, ni le Conseil régional n’étaient représentés.
Seuls les élus du Front National ont répondu présent : nos 4 élus Blésois, Michel Chassier et Mathilde Paris (également conseillers régionaux), Jean-Louis Berger et Miguel de Peyrecave, mais aussi Olivier Besnard conseiller municipal de Mer.
En raison des cérémonies du 8 mai, d’autres élus FN et certains porte-drapeaux étaient retenus dans leur commune, ce qui explique que nous étions moins nombreux qu’en 2015.
La cérémonie a été troublée un instant par la présence de 5 représentants de « Nuit debout », qui s’en sont pris à notre porte-drapeau, Robert Limelette, mais les choses sont rapidement rentrées dans l’ordre.
Dans son discours d’hommage à Jeanne d’Arc, Michel Chassier a rappelé le sens de cette cérémonie et déploré que l’histoire de France soit à ce point malmenée dans les programmes.
Après le dépôt de la gerbe et une minute de silence, toute l’assistance a repris la Marseillaise pour clôturer la cérémonie, y compris des jeunes de « Nuit debout », avec qui certains ont pu dialoguer dans un climat apaisé.
A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur a rassemblé les participants salle du bourg Saint Jean, suivi d’un repas convivial pour lequel nous avons été rejoints par nos élus et responsables de la vallée du Cher.
Ce jeune se revendique pacifiste et anarchiste, certe, c’est son choix , il est libre, moi aussi je veux vivre en paix ! mais qu’il enlève son badge de Lénine l’assassin, pour avoir plus de crédibilité, c’est totalement contradictoire !
C’est dommage, nous avons pu échanger cordialement un petit moment, et je ne suis pas du même avis..Le jeune avec les badges, voulant manifester ses idées pacifistes et anarchistes, cherchait un peu quand même les pro.. Le respect des anciens c’est primordial, ancien combattant ou pas. Le respect des anciens, c’est partout, en famille, dans la rue, dans le sport, au travail, à la cité….. Etc
En l’occurrence lors de cette cérémonie pacifiste, mon ami porte drapeau ne prônait aucune velléité guerrière, son passé de militaire est derrière lui, rappelons que ce n’est pas par choix qu’il est parti combattre en Algérie, mais sous le coup de la conscription à 18 ans,( à l’inverse des volontaires) âge où je pense qu’il aurait souhaiter profiter d’autres choses plus agréables. Alors après une vie bien remplie, la réaction est peut-être compréhensible….
Personne ne s’est pris personnellement au porte drapeau, et il n’est pas dit que ce dernier avais le sang chaud et a frappé un des jeune à la tête avec son drapeau et cela accompagné de menaces « de se retrouver sur un lit d’hôpital ». (Et malheureusement je vais sûrement être censuré car ça fait tache sur cet article qui retourne la situation ;) )
Nous avons relaté les faits brièvement. ce que chacun a pu constater, c’est que le petit groupe des « contestataires » est venu au contact du porte-drapeau et d’un ancien combattant qui se tenait à ses côté, et un – ou deux ? – des jeunes a commencé à toucher aux décorations et au drapeau en plein cérémonie, ce qui est totalement déplacé et irrespectueux. Il se peut que le porte-drapeau en se retournant ait heurté, sans conséquences, la tête d’un manifestant en se retournant. Quant aux paroles qui auraient été prononcées, personne n’est en mesure de les confirmer.
Le dernier incident lors d’une cérémonie à Jeanne remonte à 1998, ou une trentaine d’extrêmistes étaient venus crier les slogans anti FN habituels, et avaient usage de bombes lacrimogènes. Pour la petit histoire, avec avoir quitté les lieux, ils avaient croisé place Saint Louis un cortège d’anciens combattants précédés par les portes drapeaux, aussitôt invectivés aux cris de « fascistes, nazis ». Manque de chance il s’agissait d’anciens résistants et déportés qui se rendaient à la Mairie de Blois. Parmi eux Raymond Casas, fondateur du musée de la Résistance et de la Déportation à Blois.
Voilà à quelle situation peut conduire l’aveuglement, l’ignorance et l’endoctrinement de certains jeunes dans nos lycées.
Ces donneurs de leçon ont la mémoire sélective !
S’en prendre au porte-drapeau d’une cérémonie… tout est malheureusement dit ! même dans cette » bonne ville «