Social Loir et Cher. Le chaud et le froid.
Une bonne nouvelle pour la région de Mer. Tous les emplois de l’usine de literie Treca de Mer appartenant au groupe Cauval, en redressement judiciaire, sont maintenus par le fonds d’investissement Perceva.
La surface financière de Perceva va lui permettre de renouveler celles des machines qui en ont besoin et cet ensemble, qui totalisait 1661 emplois en conservera finalement 1445. Tout en sachant que les suppressions affecteront surtout le secteur administratif (la Nouvelle République 24/5/2016).
Les nouvelles sont au contraire mauvaises chez Germanaud, à Blois puisque la fermeture prévue pour le mois d’août prochain n’a pas empêché un débrayage hier mardi. D’autant plus que les négociations entamées au siège social parisien du groupe de Turenne Lafayette, portant sur le Plan de sauvegarde pour l’emploi ont été arrêtées (la Nouvelle République du 24/5/2016).
La Direction, appuyée sans doute par le préfet qui en la matière a le dernier mot, a refusé de faire partir les forces de l’ordre qui avaient accueilli les représentants syndicaux. La Direction avait aussi refusé de communiquer les droits de mise à disposition des intérimaires pour savoir s’ils intègrent ou non le plan de sauvegarde pour l’emploi. Un silence qui semble illogique à ce stade de la négociation.
Un dossier que nous suivons de près étant donné la gravité de l’impact sur l’emploi blésois.
Conserver les emplois « rescapés »du site de Mer…
Plus d’intérimaires, plus de projets d’embauche, plus de long terme …