Le courage politique, c’est assumer ses propos !
Est-il possible de critiquer à la fois la loi Travail et la stratégie violente de la CGT comme l’a fait Pascal Brindeau récemment ? (la Nouvelle République du 25/5/2016). A voir les réactions, il semble que non. Pourtant le FN est à la fois opposé à la loi Travail et aux méthodes violentes habituelles de la CGT.
Certes, le maire de Vendôme a pensé qu’il pouvait attaquer la CGT parce qu’il la croyait morte. Il oubliait qu’elle était soutenue par le Système politico-syndical dont son propre parti politique. Alors il y est allé de son coup de pied impulsif et grossier, par le biais de Facebook. Il a eu tort.
Traiter la CGT de « feignants qui ne foutent rien » est impropre et dégradant pour des personnes qui, même adhérents de la CGT, défendent leur emploi.
En revanche, rappeler que les méthodes de la CGT ont toujours été violentes et agressives, sources d’exclusion pour ceux qui ne sont pas d’accord avec elle, aurait été plus exact. Rappeler que la CGT a longtemps été la courroie de transmission du Parti communiste, quand il était puissant, cela, il n’a pas osé l’écrire. Il est vrai que certains ont été poursuivis devant les tribunaux pour l’avoir écrit.
Nous remarquons que le « courage » politique de Pascal Brindeau l’a conduit à effacer son message de Facebook puis… à présenter ses excuses à ceux qu’il aurait pu blesser, enfin, à « reconnaître que son texte était excessif et guidé par la colère »…
Les Vendômois savent qu’en politique il convient de bien mesurer les mots employés pour défendre une position et, surtout, de les assumer même quand ils soulèvent des réactions hostiles. C’est cela le courage politique : assumer ! Par souci de carrière, Pascal Brindeau ne sait pas faire.
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Même si je désapprouve les méthodes de la CGT, c’est le gouvernement et seulement lui qui est responsable. Que Hollande, Valls, et El Khomri retirent leur loi anti-sociale et les blocages s’arrêteront. Et 3 Français sur 4 sont contre cette loi dictée par Bruxelles.
La démocratie à la mode CGT : 2,6 % des salariés qui empêchent, parfois avec violence, les 97,4 autres % d’aller bosser !!!
La CGT qui décide de manière unilatérale de bloquer le pays ne représente pas grand chose….(5 à 7% des salariés sont syndiqués).
Par contre qui a appelé en 2012 à voter pour François Hollande? La CGT
Donc, la CGT est responsable de la situation d’aujourd’hui !
A bon entendeur, salut!
Parfois faut éviter de s’excuser, rester ferme sur ses valeurs et positions. La politique de la part de certains, c’est beaucoup de mollesse de nos jours.