Blois : quelle place pour l’opposition ?
Difficile pour les élus d’opposition de communiquer avec les blésois.
Comme le prévoit le Code général des collectivités territoriales, nous devrions bénéficier d’un local en mairie afin de recevoir les blésois qui les souhaitent. C’est le cas par exemple à Orléans.
Mais à Blois c’est une autre affaire.
Du temps de Jack Lang, il avait fallu que les élus FN aillent devant le tribunal pour obtenir un local de 9m2 dans les combles d’un immeuble place de Grève, inaccessible pour les personnes à mobilité réduite.
Cette fois encore il a fallu demander avec insistance pour nous voir proposer le même local… partagé avec une autre élue, Christelle Ferré.
Une façon détournée de faire en sorte que les blésois ne puissent pas nous rencontrer.
Autre moyen d’informer nos concitoyens sur notre action ou nos propositions : la tribune libre dans le bulletin municipal.
Jack Lang l’avait toujours refusé. Bel exemple de démocratie ! Nicolas Perruchot l’avait accepté en 2001, accordant à l’époque un espace de 1500 signes (caractères typographiques, espaces compris) pour notre groupe de 2 élus.
Aujourd’hui nous avons 4 élus, mais Marc Gricourt ne nous octroie que 420 signes avec une tolérance de 10%, c’est à dire au maximum 462 signes, pour nous exprimer. Cela représente 3 ou 4 phrases (voir ci-dessus ou télécharger le dernier numéro de Blois mag sur le lien suivant : Blois mag juin 2016).
On peut dire qu’à Blois l’opposition est réduite à la portion congrue !
Pas normal leur stratégie à votre encontre. Par contre, leur stratégie envisagée envers AAJB omnisport pour étudier un plan de sauvetage suite à l’ AG mériterait que vous informiez les blésois.