Sport d’élite ou sport de masse, faut-il choisir?
Lors du dernier conseil municipal de Blois, Michel Chassier a souligné l’anomalie qui consistait à subir les diktats de la Fédération de Basket. Laquelle a refusé de suspendre pour un an ses exigences règlementaires en attendant que le terrain du Jeu de paume soit en place.
Les aménagements imposés au Gymnase St Georges pour accueillir les matchs à domicile coûtent cher à la Ville et aux collectivités mais surtout ce sera pour les « petits » clubs blésois tels que le Volley de l’AAJB, la Gymnastique de La Blésoise ou le Handibasket, l’obligation de se serrer ou de laisser la place au « grand ».
La question est claire. Peut-on à la fois poursuivre une politique sportive élitiste et une politique sportive du plus grand nombre ?
C’est difficile sinon impossible car les finances de la Ville ne sont pas extensibles à l’infini. Comment se fait-il que les Fédérations sportives soient aussi inflexibles? Sont-elles à ce point déconnectées du pays réel ?
Les derniers débats sur l’achat par la Ville des locaux de l’AAJB devraient nous conduire à remettre à plat les subventions attribuées aux clubs mais en y ajoutant la valorisation des équipements sportifs (avec toutes les dépenses afférentes, fluides, gardiennage, etc..), le tout étant mis en rapport avec le nombre d’adhérents réels et les personnels mis à disposition. Cet exercice comptable permettrait d’avoir une lecture de la situation sportive plus objective et plus rationnelle. Dans l’intérêt des sportifs et contribuables blésois. Tout en ayant comme objectif prioritaire la santé et le développement physique et moral de notre jeunesse.
Dure réalité effectivement à encaisser pour les petits qui ont notre admiration et respect !!!