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Procès pour contrefaçon : qui sont les gérants incriminés ?

C’est une affaire classique de contrefaçon qui était jugée à Blois en début de semaine (la Nouvelle République du 17/07/2016).
Elle remonte à 2012, alors que les douaniers, suite à une dénonciation avait saisi 99 cartons contenant 2.442 jeans portant la marque Diesel, mais en réalité des produits de contrefaçon fabriqués au Maroc.
L’importateur était la société Destyle, située rue Michel Bégon à Blois, dans le fameux village d’entreprises Bégon-Lapérouse.
Il s’agit d’une filière familiale puisque le société marocaine en question était alors gérée par le propre frère du prévenu qui gérait la société Alarme Electricité Service à Vineuil et détenait des parts dans la société Destyle créée par son ex-compagne.
Selon la Nouvelle République, « Le tribunal note que la société Destyle a déménagé à Paris quelques jours après la visite des douaniers et qu’elle s’est enregistrée auprès du tribunal du commerce de la capitale sous le nom de Denim Stock. Cette entreprise fera l’objet d’un dépôt de bilan et d’une liquidation judiciaire durant l’été 2013. »
Ce que ne précise pas l’article, c’est que le dirigeant de la société Denim Stock était une certaine Hayette Boussetta qui serait donc la soeur d’un colistier du maire de Blois, Marc Gricourt, et animateur, entre autres, des tentatives de « Nuit Debout » à Blois (*). Il suffit d’aller faire un tour sur le site société.com pour découvrir que cette Madame Hayette Boussetta était bien la dirigeante de cette société.
Aujourd’hui elle est dirigeante de l’enseigne Kayzerstone qui vient d’ouvrir à Blois rue Denis Papin et dont la revue municipale Blois mag fait la promotion dans son dernier numéro, où elle se fait appeler Nadia, comme dans la NR… de peur d’être reconnue ?
Il est pour le moins étonnant que cette personne puisse ouvrir aussi facilement un nouveau commerce après avoir été contrainte à une liquidation dans de telles conditions.
Il est vrai que le jugement ne sera rendu que le 6 septembre afin de déterminer les responsabilités des uns et des autres, mais tout cela fait un peu désordre dans l’entourage du Maire.
Ce qui explique peut-être le silence prudent de la Nouvelle République.

(*) mouvement « spontané » mais qui a bénéficié lui aussi d’une promotion sur le site Internet de la Ville de Blois !

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