Les délinquants se moquent des juges ! Mais tout va bien !
Un prévenu se trouvait devant le tribunal pour avoir refusé, dans les quartiers nord de Blois, de s’arrêter à la demande des policiers de la BAC, pour une conduite dangereuse, une absence de permis et d’assurance, ainsi que pour la détention de 400 grammes de cannabis dans la boite à gant et de 30 grammes dans son sac. La présence de 1.270 € en liquide pouvait laisser penser qu’il s’agissait du fruit d’un trafic (la Nouvelle République 20/7/2016).
Le jeune homme, sans rire, dit au président que cette somme vient d’un travail au noir qu’il avait récemment effectué. Quant aux 400 grammes de drogue, ils ont été placés dans la boite à gants par son comparse qui s’était enfui entre temps et dont il ne peut pas donner le nom car… il ne le connait pas. Ben, voyons !
Quant à la voiture qui ne lui appartient pas, il annonce qu’il faisait un essai avant de l’acheter. Pour ce qui est de l’absence de permis et d’assurance, cela ne posait pas de problème pour lui car il « allait bientôt » le passer. De qui se moque-t-on ?
Autant de réponses qui révèlent l’impudence de ce genre de délinquants qui ne tremblent plus ni devant les policiers ni devant les magistrats et dont la récidive est annoncée en filigrane par le soutien tacite apporté par ses amis présents à l’audience.
Les réseaux mafieux de la drogue, grands et petits, gangrènent la ville de Blois. Ils sont le premier maillon d’une délinquance plus forte dont nous constatons les conséquences depuis un an sur notre territoire. Il est évident que la surpopulation carcérale ne peut qu’aggraver cette situation. Les délinquants se moquent des juges. Comment ces derniers peuvent-ils les juger sans se déjuger ?
plus personne n’a confiance en la justice et connait l’incapacité de la police à faire face au trop grand nombres de délinquants.
Une seule réponse : l’autodéfense.