Le retour du courage individuel face à la délinquance ordinaire
La semaine dernière, le 15 juillet, deux jeunes femmes sortent de la gare de Blois. Elles sont entourées par quatre hommes dont l’un deux sort un couteau pour les menacer. Il leur ordonne de lui remettre leurs sacs mais les 2 jeunes femmes refusent. C’est alors que les agresseurs leur arrachent leurs sacs, y dérobent leurs portefeuilles ainsi qu’une montre d’une valeur de 200 € (la Nouvelle République 20/7/2016).
Réaction assez exceptionnelle, l’une des femmes n’entend pas se laisser agresser sans réagir. Elle poursuit les agresseurs sans toutefois pouvoir les rattraper. Les deux femmes contactent alors la Police et donnent un signalement précis de l’un des hommes qui est rapidement interpellé sur le vélo qu’il venait de voler devant la gare.
Cet agression montre qu’aucune zone de Blois, même pas la gare, si fréquentée par le public, n’est à l’abri de la délinquance. Elle montre aussi qu’il faut réagir comme l’ont fait ces jeunes femmes et ne pas se laisser intimider par des malfrats qui ne sont forts que par la faiblesse qu’on leur « oppose ».
Elle révèle aussi que les délinquants se croient tout permis, même de rester à proximité de l’endroit où ils ont commis leur méfait. On notera au passage que l’un des voleurs, un garçon de 16 ans, ne passera devant le tribunal que dans 6 mois. Autant dire qu’il aura oublié son méfait et se posera en victime d’une société qui ne le comprend pas.
Il est temps que l’on crée des postes magistrats et que l’on construise des prisons. Nous en reparlerons.