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Des étudiants angoissés face à une administration lente et inadaptée.

Seize étudiants de l’École de commerce et de services du Val de Loire (ECSVL) ont découvert en mai que leur formation basée à Blois n’était plus reconnue par l’État. Une situation périlleuse et coûteuse (pour 2015-2016, ces étudiants ont déboursé 210.930 euros) pour la suite de leur parcours universitaire ou professionnel (la Nouvelle République du 22/7/2016).
Comment a-t-on pu en arriver à une situation aussi inimaginable ?
Dans le cadre du renouvellement de la certification tourisme-loisirs, l’ECSVL a présenté un nouveau dossier auprès de la préfecture de Région, le 28 octobre 2014. Ce n’est que 16 mois plus tard (bravo les lenteurs de l’administration !), le 11 février 2016, que le dossier a fait l’objet d’un courrier de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) rendant un avis défavorable.
Après cette réponse négative, le président de la CCI a logiquement envoyé au président de la CNCP un courrier pour demander des explications complémentaires sur l’avis négatif de la commission. Le 22 juin, une nouvelle lettre a été envoyée par la CCI avec un nouveau dossier pour le renouvellement de la certification tourisme-loisirs. Et depuis, c’est l’attente angoissée de 16 étudiants qui ne savent pas ce qu’ils vont faire l’an prochain ni quelle mention diplômante ils pourront indiquer sur leur CV.
Nous espérons que cette situation trouvera vite une solution car il est invraisemblable que l’avenir de nos étudiants soit contrarié par des lenteurs administratives qui sont le signe d’une incapacité et un frein pour la dynamique de formation de notre région à dominante touristique. Merci de nous tenir au courant si vous avec connaissance de la suite de cette affaire.