Blois : recueillement à la Cathédrale en hommage au prêtre assassiné.
Le Diocèse nous informe qu’un moment de recueillement se déroulera en la Cathédrale Saint Louis à Blois, ce vendredi 29 juillet de 17h30 à 19h30 suite au lâche assassinat d’un prêtre à Saint Etienne de Rouvray près de Rouen.
Nos élus ont été invités à cette cérémonie, ouverte à tous, croyants ou non, afin d’affirmer son soutien à tous les catholiques de France, visés par cet acte odieux.
Cela fait plusieurs années que les chrétiens payent le prix du sang, que ce soit en Irak, en Syrie, mais aussi en Egypte, au Pakistan, en Inde, en Indonésie etc…
Désormais, les islamistes commettent leurs attentats et leurs crimes abominables en France même. Nous payons ainsi le prix de la l’aveuglement des autorités politiques et religieuses et de l’invasion migratoire.
Nous serons donc présents à cet hommage, mais nous devons garder à l’esprit que nous sommes en guerre et qu’il va bien falloir enfin la faire pour mettre ces assassins hors d’état de nuire.
Vous brassez de l’air dans votre réponse, rien est dit mais pourtant vous faîtes comme si vous aviez donné la réponse. L’ennemi à combattre n’est pas un groupe terroriste mais des années d’ingérence de la part des pays occidentaux. La France et bien d’autres pays, sont les premiers responsables de la montée de l’islamisme ! Ce n’est pas en menant une guerre que l’on éradiquera le terrorisme, au contraire, la guerre est un terreau propice au terrorisme. Rentrer en guerre est surement la pire des solutions, c’est alimenter une haine des côtés. Il est tout à fait légitime de pleurer des civiles en France tués par des terroristes, mais il l’est également de se rendre compte qu’à l’étranger, en Syrie, ce sont nous, les forces françaises qui tuons des civiles. Ils tuent au nom d’une religion qu’ils n’ont pas comprises, comme les soldats français, américains… tuent au nom de valeurs. Un meurtre est un meurtre et n’arrange aucun problème. Vous voulez mettre hors d’état de nuire l’Etat Islamique ? Cessez de propager la haine, tendez la main vers autrui.
Désolés, nous ne tendrons pas la main ni l’autre joue à l’Etat islamique ou tout autre organisation combattante. Mais nous avons évoqué dans notre brève réponse que nous n’étions pas dupes du fait que cette entité était manipulée par des puissances régionales voir plus. C’est pourquoi nous évoquions aussi un changement radical de politique étrangère. Car nous sommes les premiers conscients que les interventions en Irak, en Lybie et en Syrie ont été autant d’erreurs.
Cela dit, il faut regarder en face la question de l’islamisme, qui ne se limite pas à Daech, et qui est largement entretenu par nos chers « amis » des monarchies du Golfe.
Le format d’un commentaire ne permet pas de développer davantage, mais ce n’est pas nous qui brassons de l’air, ne faites pas semblant de ne pas comprendre.
La nausée et grosse colère, c’est ce que nous ressentons avec l’égorgement de ce prêtre. Il faut ouvrir les yeux et arrêter de subir l’angélisme de certains avec leurs mots qui ne reflètent pas la réalité abominable qui vise directement notre France et son christianisme. Trop c’est trop, sachez le M. le Président et autres gouvernants actuels et élus de la République française.
Faire la guerre ne fera que mettre de l’huile sur le feu, pour mettre fin au problème du terrorisme, ça passe par l’éducation, l’aide et l’écoute. Envoyer des bombes partout (et principalement sur des civils) ne fait que renforcer la légitimité des groupes terroristes au près du peuple. Bombardez un peuple et vous lui donnerez une cible de responsables de leur misère. Daesh fait son beurre des attaques lancées par les pays occidentaux. Il n’y a qu’à voir, plus on bombarde la Syrie, plus il y a de radicalisation. Il faut couper le terrorisme à sa racine, en allant dans les zones victimes d’une grande misère et aider ses habitants économiquement et surtout humainement. Si le monde entier faisait ça, Daesh manquerait cruellement de soldat. Ce n’est pas une vue à une petite échelle qu’il faut avoir, un pays comme la France ce n’est rien. Il faut avoir une vue mondiale, car c’est surtout à ce moment là que nous pourrons changer les choses.
Une réponse complète nécessiterait une plus long développement. Il faut bien entendu définir et désigner l’ennemi et lutter avec les moyens appropriés, réorienter notre politique étrangère. Nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir. Bien sûr ce ne sont pas quelques bombardements ici ou là qui permettront de mettre hors d’état de nuire cet « Etat islamique », dont chacun sait pourquoi il a été créé.