Islamisme sanglant. Des prières mais surtout des actes !
L’évêque de Blois, Monseigneur Batut, s’est prononcé sur l’égorgement du curé de St Etienne de Rouvray. Il a rappelé qu’il est ici pour « porter un message de paix, de fraternité et de prière » (la Nouvelle République du 27/7/2016) C’est bien, il est dans son rôle de messager de l’Evangile par lequel le Christ demande de pardonner à ses tortionnaires car ils ne savent pas ce qu’ils font ou quand Il invite les chrétiens à aimer leurs ennemis.
Il n’en reste pas moins que l’homme d’Etat, l’homme politique ne doit pas se contenter de cette invitation à la prière. Il doit protéger ses compatriotes en prenant toutes les mesures possibles. Il ne peut pas prétendre, comme le fait l’évêque de Blois, « qu’il faut assumer le risque terroriste (=islamiste) » comme si c’était une fatalité contre laquelle nous ne pouvons rien. Les attentats ont cessé en Israël parce que son gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires. Quitte à modifier la loi et la constitution.
Le propre du POUVOIR est de POUVOIR rendre possible ce qui est nécessaire. Si le POUVOIR pense qu’il ne peut rien faire, qu’il démissionne et cède la place.
Lorsque Jean-Marc Ayrault lance son message d’unité à Chambord c’est surtout pour masquer son incapacité à faire face à une situation dont il est, avec son gouvernement, en grande partie responsable par sa politique d’immigration massive et sa politique extérieure au Moyen Orient.
Nous sommes d’accord avec l’évêque de Blois : le combat contre l’islamisme terroriste doit être mené « sans haine » mais avec toute la rigueur et la fermeté exigées par la guerre qu’il nous impose.
Quant à savoir, comme le dit Monseigneur Batut, si c’est ou non dans la culture des musulmans de descendre dans la rue pour exprimer leur réprobation d’actes aussi sanglants, ce n’est pas la question même si nous attendions des réactions massives, rarement suivies d’effet.
Il y a longtemps que l’indignation officielle et publique est à géométrie variable. Une église profanée, pour les médias, ce n’est pas grave. Une mosquée profanée en revanche c’est très grave et l’on voit arriver en procession toutes les autorités religieuses et politiques pour manifester leur indignation comme cela s’est fait à Blois. Un prêtre égorgé pendant le Saint Sacrifice de la messe et l’on nous invite à l’union sacrée. Une union sacrée contre qui ?
Non, ces assassins ne sont pas des déséquilibrés et les Français voient bien que ces tueurs ne sont pas chrétiens ni bouddhistes mais des islamistes qui vivent à nos côtés, sur le même palier. Avec les mêmes droits mais sans les mêmes devoirs. Les Français ouvrent les yeux sur le monde qui les entoure, ils ne sont plus dupes de la propagande. La question est de savoir si c’est trop tard. Nous répondons qu’il est encore temps à condition de…