Au secours ! Les métiers de l’hôtellerie n’en peuvent plus !
Les professionnels de la restauration du Val de Loire en ont assez de l’augmentation des charges, des normes ou du régime social des indépendants (la Nouvelle République du 29/7/2016). Toutes ces contraintes provoquent la fermeture des plus petites unités. A cela s’ajoutent la nouvelle loi « hygiène » en préparation et les difficultés de recrutement que connaissent les hôtels-restaurants qui, comme, le Parc de Beauval, sont obligés de créer leur propre école de cuisine.
Gilles Martinet, président de l’Union des métiers de l’hôtellerie du Loir et Cher a décidé de mener une action à la rentrée, en appelant ses adhérents à boycotter la Fête de la gastronomie de septembre prochain, pour s’opposer à cet empilement de nouvelles réglementations qui tuent la profession.
On reconnait là la volonté raisonnée et responsable de ne pas porter préjudice à la clientèle et, surtout, l’impasse dans laquelle se trouvent les métiers de l’hôtellerie, bien que ce secteur soit un des éléments moteurs de l’économie régionale.
Qui entendra la voix de ceux qui, risquant de disparaître sou le poids des règlements venus de Bruxelles, ne veulent ni barrer les routes, ni bloquer les gares ? Sûrement pas le gouvernement qui est à l’origine de ces diktats inefficaces. Faudra-t-il attendre les présidentielles de 2017 ? Sans doute !
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