La drogue en 4ème et 3ème à Blois. Une réalité.
Au mois de mai dernier, le principal d’un collège « du sud de l’agglomération blésoise » apprend que son établissement fait l’objet d’un trafic de stupéfiants dans les classes de 4ème et 3ème. Il en fait part à la Gendarmerie. Une enquête est ouverte et les gendarmes placent un mineur de 17 ans en garde à vue, lequel révèle qu’il exerce son trafic depuis 1 an (la Nouvelle République du 30/7/2016).
Mercredi dernier, le 28 juillet, une perquisition a lieu au domicile familial. Les forces de l’ordre trouvent alors tout le matériel nécessaire au conditionnement du cannabis.
Ce dealer de 17 ans qui contamine nos collégiens, déjà connu des services de Police, sera convoqué devant le juge des enfants. La belle affaire ! Quand ? On ne sait pas. Les consommateurs recevront un rappel à la loi. Ce qui sera sans aucune efficacité.
Bravo au principal de Collège qui a osé sortir du silence administratif. Mais cela ne peut suffire car ce n’est pas le seul établissement du Blaisois touché par le cannabis. Les responsables politiques et sanitaires doivent prendre la question de la drogue chez les mineurs à bras le corps. Ce n’est pas une fatalité. La prévention a montré ses limites et la sanction devrait être plus visible et plus nette. Il est vrai que l’exemple ne vient pas toujours de nombreux politiques ou artistes qui se vantent de consommer de la drogue… Parents, soyez vigilants, ne laissez rien passer des indices qui ne trompent pas!
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Si ces collégiens fument du cannabis, c’est principalement car c’est interdit, cela devient un acte rebelle pour les jeunes face à l’autorité, une phase normale et humaine. Si nous légalisions le cannabis, imaginez le nombre de vertus positives que nous aurions. La fin des dealers, des violences liées aux trafic et la baisse de la consommation dangereuse.
Si les collégiens fument,se droguent, boivent, sèchent les cours, lutinent leurs voisines, ce serait donc parce que c’est interdit et que ce serait une simple contestation de l’autorité, Il suffirait donc de ne rien interdire pour que , spontanément, tout se passe « correctement »?
Voilà une réduction simpliste et angélique qui oublie les leçons du passé, du bon sens et des échecs CATASTROPHIQUES de mai 68.
Quand on voit comment la consommation du tabac a été réalisée (interdictions publiques etc…) on a du mal à suivre votre « libre-pensée ». Bon vent à vos enfants ou élèves!
Interdire à une personne de fumer ne lui retira pas son envie d’essayer. Il faut savoir essayer. J’ai moi même fumer pour essayer du cannabis, ça ne m’a pas plu, alors je n’ai pas continué. Le discours réactionnaire voulant interdire tout par peur n’est pas efficace et fourni la réponse opposée. L’homme est ainsi, si vous lui interdisez de faire quelque chose, il vient de prendre conscience qu’il en a la capacité et peut-être même l’envie. Si un jeune veut tenter le cannabis, laissons le se faire son propre avis, le cannabis n’est pas mauvais en soi, c’est le trafic qui existe derrière qui l’est. Fumer un joint est aussi dangereux que boire un verre et pourtant, l’alcool est quelque chose d’accepté dans notre société.
Il faut savoir prendre conscience des faits du passé mais surtout ceux d’aujourd’hui, les pays où le cannabis a été légalisé ont subi une diminution des violences liées au trafic. La solution n’est pas dans la pénalisation du cannabis mais dans la légalisation. Demain vous interdisez aux gens de fumer ou de boire, est-ce-que les gens arrêteront ? Non et vous qui aimez tellement prendre les exemples dans le passé, aux Etats-Unis, dans les années 20, la prohibition a entraîné la montée de la violence, de la mafia et des gangs. L’interdiction a même encouragé la consommation d’alcools qui n’étaient pas toujours sans risque ! Si demain, vous légalisez l’herbe, c’est les dealers et la consommation qui chutent, Si c’est légal, c’est plus sûr et ça devient moins intéressant d’en fumer pour le côté rebelle.
Pour en revenir sur votre petite manipulation, il faut se demander, pourquoi un élève, fume, se drogue, boit, ou sèche les cours. Je n’ai pas de réponse unique, car chacun est différent et trouve une raison différente, par mal être, rébellion, attitude ou plaisir. Car je veux bien admettre qu’au Front National, vous soyez tous vertueux, qu’aucun de vous, ne fume, ne boit ou se drogue (même si je ne vois pas du tout ces actions comme des manques de vertus) mais fumer une cigarette ou un joint à une terrasse avec une bière ou un verre de vin à la main est humain et ne doit pas être mal vu comme vous le dîtes.
Nous publions volontiers ce commentaire pour ouvrir le débat. Mais certains pays qui avaient légalisé sont revenus en arrière.
Bravo à cet enseignant, mais honte aux responsables de la justice et aux parents laxistes!