Blois : « je suis Daech » !
Les faits rapportés par la Nouvelle République du 2 août nous semblent à la fois révélateurs et inquiétants.
« Je suis armé, je suis Daech, je vais vous faire exploser. » Telles sont les menaces proférée lors d’un contrôle routier rue Michel Bégon à la ZUP de Blois. Non contente de cela, l’automobiliste en question frappe les policiers et les insulte.
L’homme est maîtrisé, conduit au commissariat et il a comparu devant le tribunal correctionnel de Blois dans le cadre d’une comparution immédiate, qui a jugé nécessaire de la placer en détention immédiate jusqu’à son procès prévu le 6 septembre.
Nous apprenons que l’individu compte déjà sept mentions au casier, dont des faits de refus d’obtempérer, de menace et d’outrage.
Mais une fois de plus, nous ne connaîtrons pas son identité. Peut-être par crainte de « stigmatiser » ?
Cette affaire démontre à quel point Daech exerce un pouvoir d’attraction sur ce type de délinquants. On remarque d’ailleurs que les auteurs des attentats qui ont frappé notre pays étaient pratiquement tous passés par la case délinquance.
Et lorsque le ministre de la Ville Patrick Kanner évoquait « cent Molenbeek » en France, nul doute que l’on pense fortement à la ZUP de Blois.
Le moins qu’on puisse dite est que cela n’est pas très rassurant.
Et dire pendant ce temps-là certains continuent à vivre dans le monde des Bisounours…
J’ai l’impression que de plus en plus les « stigmatisés » en question font leur guéguerre tout seuls ; jouent au petit soldat. Et je pense que ce sont les plus dangereux car insaisissables, connus « seulement » pour des délits habituels comme des violences, des refus d’obtempérer et autres dont ils ont pris l’habitude. Ils se croient investis d’une mission pour laquelle DAESH ne les a jamais commandités.