Prier n’empêche pas de réfléchir pour mieux se défendre !
La Nouvelle République du 2 août nous apprend qu’une quinzaine de musulmans ont assisté à la messe de l’église Saint Joseph de Blois dimanche dernier.
On est abasourdi par le faible nombre de musulmans venus à cette messe dont le sens a dû leur échapper, puisque la messe est un saint sacrifice qu’ils contestent et vouent aux gémonies. Le sort tragique des Chrétiens d’Orient en est bien la preuve.
Imaginez qu’un imam ait été assassiné pendant la prière du vendredi, c’est par centaines que les chrétiens seraient venus demander pardon à la suite de l’Evêque et du Préfet. Mais de là à craindre que « la communauté musulmane soit stigmatisée et victime d’amalgames » il y a un pas qui devient une inversion de la situation ! Le monde à l’envers.
Toutes les autorités nous exhortent à ne pas tomber dans « le piège de la division » et à maintenir une unité inébranlable afin d’éviter une guerre civile entre chrétiens et musulmans. Pourtant, après l’attentat de Charlie Hebdo, la France était unie et dans la rue par millions. Les attentats n’ont pas cessé pour autant; ils sont même montés d’un cran dans la cruauté et le ciblage des victimes. Cette union bisounours fait rire les islamistes. L’Etat islamique ne veut pas la guerre, qui n’est qu’un moyen parmi d’autres, il veut la soumission; si la France ou l’Occident se soumettent sans guerre, il n’y voit pas d’inconvénient. C’est même tout bénéfice.
L’Evangile nous dit d’aimer nos ennemis mais, dans ces attentats, qui sont nos ennemis ? On ne sait pas. Bizarre ! Nous serions en guerre mais il nous serait interdit de désigner l’ennemi et de contester l’image figée et incréée du Coran, comme le fait le Maréchal Sissi en Egypte.
Nous voyons bien que nos responsables politiques et religieux n’osent même pas utiliser le mot « islamiste » pour désigner ces terroristes. Pourquoi ? Parce que dans le mot « islamiste » il y a le mot « islam »? Si la langue française fait de l’amalgame sans le savoir c’est qu’il doit y avoir une raison sublinguistique. Laquelle?
Prier n’empêche pas de réfléchir ni de protéger ses semblables.
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