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Les Fêtes de Bayonne face à l’islamo-terrorisme. Un cas d’école.

C’est fait, les fêtes de Bayonne sous menace islamo-terroriste sont terminées. Touristes et indigènes basco-gascons y sont venus moins nombreux, le tiers en moins. La « foulée des festayres » (course des fêtes), de Biarritz à Bayonne par la côte, a enregistré 20% de désistements. Les courses de vaches étaient plus clairsemées, la corrida n’a pas fait le plein. Le tourisme français est frappé de plein fouet par ces menaces dont les Français connaissent à Paris, à Blois ou à Beauval la gravité de la menace.
La Ville de Bayonne et l’Etat avaient pris les moyens de se prémunir contre des accusations de négligence : suppression de la fête des enfants, annulation du Corso de samedi, augmentation des effectifs de surveillance, fouille systématique des sacs et des corps à l’entrée des concentrations, 2295 personnes pour assurer la surveillance.
Les fêtes ont donc été maintenues mais le maire, Jean René Etchegaray, et le préfet ont tremblé jusqu’au dernier jour pour ne pas se trouver dans la situation d’Estrosi. Des dizaines de plots/chicanes avaient été placés pour barrer l’entrée des 3 voies principales, le scénario de Nice ne pouvait pas se renouveler mais on a vu que les islamistes savaient trouver de nouveaux modes d’action.
Faut-il déduire que cette baisse du nombre de « festayres » a porté tort au climat de ces fêtes ? Pas du tout. Peut-on dire que ce fut même un bien pour un mal. Ces fêtes s’étaient développées d’une façon excessive et elles commençaient à être contaminées par l’argent, l’alcool, l’anonymat de racailles venues d’ailleurs ou la malbouffe vendue sans grand contrôle d’hygiène.
La police et les habitants-citoyens ont fait leur boulot. Deux hommes, dans 2 situations différentes, ont osé vanter publiquement l’action des islamo-terroristes. Des voyageurs, dans le car ou dans le camping de Mousserolles, ont eu le courage de porter plainte. Mais la Justice continue son laxisme, les 2 individus ont été condamnés avec… du sursis.
Le dimanche soir, pour la clôture des fêtes, la foule a spontanément lancé une vibrante Marseillaise. Cela suffira-t-il à tétaniser les islamistes? Pas certain, mais au moins c’est le signe d’une réelle prise de conscience de la gravité de la situation.