La maltraitance des commerçants de marché !
Une commerçante de Villefranche-sur-Cher exclue du marché de Châteauroux … ( voir Nouvelle République du 08-08-2016 )
Ici , on exclu une commerçante pour cause de lenteur… la « remballe » est toujours fastidieuse après une matinée de commerce, commencée par le déballage et surtout la conscience d’un travail bien fait, de satisfaire les clients jusqu’au bout et servir les retardataires.
Là, c’est carrément le marché que l’on déplace pour satisfaire l’égo d’un riverain nouvellement Chartrais. Hé oui ! Oh ! il n’est pas parti très loin le marché de Châtres Sur Cher, dans le Monestois, il est simplement relégué derrière l’église, déjà que devant (depuis des décennies) le marché n’était pas très en vue, là, la mairie a placé les commerçants à l’abri des regards et surtout à l’abri de l’argent… et les clients devront quelque peu modifier leurs habitudes.
Les commerçants ambulants longtemps au cœur de la vie économique et sociale se sentent aujourd’hui marginalisés. Pourtant les maires de ces petites communes, là où les commerces se font des plus rares, devraient porter plus d’attention à leur marché qui participe entre autre à l’animation du village. Avoir un marché, c’est un service ( pas une servitude ) à la population, à la recherche dans la convivialité, de produits de qualité dont elle a besoin.
Un espace de rencontres et de rapports humains , pour preuve lorsque les élus veulent rencontrer leurs administrés , ils vont où ?? sur les marchés ….!
Josette Mazoyer, secrétaire de la 2ème circonscription, responsable du canton de Selles-sur-Cher