Libération de Blois : le discours politicien de Marc Gricourt.
Pierre de Saint Céran lors d’un hommage à Jeanne d’Arc au côté des élus FN à Blois.
A l’occasion des cérémonies du 72ème anniversaire de la libération de Blois, Marc Gricourt n’a pas pu éviter de politiser son discours, osant quelques comparaisons à la fois anachroniques et absurdes.
Un dérapage inacceptable qui ne restera pas sans réponse.
Tout d’abord le maire de Blois aurait évoqué, selon la Nouvelle République, « d’autres bruits de bottes hélas bien d’actualité« .
Nous aurions aimé en savoir davantage. S’agit-il d’une allusion au menaces islamistes suites aux terribles attentats qui ont frappé la France depuis 2 ans ?
Rien ne permet de le penser, bien au contraire ce qui inquiète notre édile ce ne sont pas ces menaces bien réelles, mais le recul de l’Europe suite au Brexit ! Il est tout de même curieux de voir un défenseur de la démocratie regretter que l’on donne la parole au peuple, et que de surcroît on la respecte contrairement à ce qui s’est passé en France avec le référendum de 2005, piétiné par Nicolas Sarközy.
Notre maire s’inquiète aussi du fait que « les partis d’extrême-droite recrutent« . Là encore sans autre précision. Mais nous connaissons par coeur la rhétorique de nos adversaires du LRPS qui ne cessent contre l’évidence de nous coller cette étiquette.
Il s’agit donc bien d’un discours politicien qui n’a pas sa place dans une telle cérémonie, mais ce n’est pas une nouveauté.
Et puisque Marc Gricourt évoque Valin de la Vaissière, rappellons qu’un de ses adjoints, le capitaine Pierre Rousselot de Saint Céran a été plusieurs fois candidat sur les listes du Front National à Blois et que, hasard de l’histoire, c’est à un sergent du C.V.V.L., le Blésois Raymond Casas, que Jean-Marie Le Pen s’était adressé en novembre 1944 pour rejoindre les rangs de la Résistance. Mais il n’avait pas accepté car il n’avait alors que 16 ans !
Autrement dit, les propos du maire de Blois sont totalement déplacés et ne correspondent pas à la réalité.
Au fait, contre quelle menace les militaires de la Force Sentinelle protégeaient-ils la cérémonie ? Qui pourrait croire une seul instant que les autorités redoutaient une attaque des partisans du Brexit ou d’une mythique « extrême-droite » ?
Les Français savent bien où se situe la vraie menace, et ceux qui cherchent à la nier ou à la minimiser pourraient bien un jour se le voir reprocher.