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Cantines scolaires de Blois : le porc a-t-il disparu des menus ?

Conseil municipal de Blois : suite des interventions. Page 31 du rapport sur la restauration scolaire : où est passé le porc ?
(cliquez sur l’image pour agrandir).

Miguel de Peyrecave a relevé certains chiffres importants du rapport annuel (91 pages !) de la société Elior, délégataire de ce service.
Il a constaté que la réforme des rythmes scolaires avait entraîné des dépenses supplémentaires pour les familles sur le plan alimentaire.
Le FN a aussi évoqué le manque d’information et de communication sur le prix des repas car il faut savoir que lorsqu’un repas est facturé 4,76 euros par Elior, la famille ne paie que 2,29 euros et la ville règle 2,47 euros. Connaître le prix réel des choses permet de mieux en apprécier la qualité et la valeur. D’autant que les impayés s’élèvent à 180 000 euros cette année, une somme qui correspond à plus de 38 000 repas. La crise n’explique pas tout et il est probable que certains parents savent qu’en définitive il n’y aura pas de conséquences graves s’ils ne paient pas puisque les impayés sont réglés moitié/moitié par la Ville et Elior. Assurer un service public n’exclut pas de responsabiliser ceux qui en bénéficient.
Le contrat négocié avec par Elior prévoit un incitation à acheter et consommer « local ». Vous devez savoir qu’acheter local c’est acheter jusqu’à 200 km, c’est-à-dire qu’Elior peut faire ses achats à Rungis sans contrevenir au contrat. Pour aider nos agriculteurs, le FN a proposé de limiter le « local » à la Région Centre Val de Loire. Impossible, nous dit le maire. On se demande bien pourquoi !

Des menus franco de porc ?
Page 34 du rapport : boeuf, veau ou agneau. Le porc a disparu dans les fréquences moyennes recommandées et observées sur l’année 2015.
En lisant le rapport du délégataire, nous constatons que le porc est progressivement exclu des menus scolaires. Sans aucune explication, pour les pique niques, les sandwichs jambon/beurre sont supprimés et remplacés par de la dinde ou du poisson. La charcuterie disparaît progressivement pour des raisons dit-on d’équilibre alimentaire et, comme viande, le délégataire ne propose plus que du bœuf, de l’agneau ou du veau (pages 31,34, 50). Prétexte avancé : la teneur en fer. dans ce cas pourquoi ne proposer du boudin, avec une teneur en fer de 28 mg pour 100 g, contre 1,8 pour l’agneau !  Le porc n’est pas cité dans ce rapport 2015 alors que cette viande était proposée en menu et expressément citée dans les années passées. Les rapports consultables peuvent en témoigner.

Page 50 du rapport, suggestions des usagers (?) : pour les pique-niques prévoir uniquement des sandwich de dinde ou de poisson.

Miguel de Peyrecave a donc posé la question de savoir si le porc avait disparu des cantines scolaires de Blois puisque le rapport n’en fait jamais mention. Il a aussi demandé si des consignes avaient été données dans ce sens au délégataire.
Aucune réponse précise n’a été donnée par le maire visiblement embarrassé et, comme d’habitude, la gauche a vu dans cette question de bon sens « une obsession du FN ». Affaire à suivre.

Mots-clefs :Blois, conseil municipal, featured, immigration, islamisation, Loir et Cher, Miguel de Peyrecave

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