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Centre médical Chavy : les incohérences de la « politique de la Ville ».

Le conseil municipal de Blois devait délibérer lundi soir sur un projet de cabinet médical au centre médical Chavy.
Délibération retirée en dernière minute en raison d’un désaccord avec un médecin exerçant en libéral dans le même centre.
Affaire à suivre donc, mais qui illustre parfaitement les incohérences de la fameuse « politique de la Ville », soutenue par les municipalités successives, de gauche comme de droite depuis 30 ans.
En effet, la situation du centre médical Chavy est emblématique des erreurs commises et vient confirmer les critiques que nous avons formulées dès le départ.
Incohérence des périmètres, puisque le secteur de Chavy n’a pas été inclus dans la Zone Franche Urbaine, ni dans celui de la ZUS.
Mais cette situation démontre également les effets pervers de ces ZFU, dont nous pouvons constater, à Blois comme ailleurs, qu’elles ont souvent entraîné un effet d’aubaine, et abouti à délocaliser des activités existantes.
On pourrait citer l’exemple de la pharmacie de l’avenue Gambetta, des ophtalmologistes de la route de Château-Renault et bien d’autres cabinets médicaux.
A noter d’ailleurs que le centre médical de l’avenue de l’Europe a été installé prudemment en bordure de la ZUP, contrairement aux préconisations de l’urbaniste Gilles-Henri Bailly qui voulait redynamiser et changer l’image du cœur des quartiers et incitant tous les Blésois à y revenir.
D’ailleurs quand le périmètre du PRU (Plan de Rénovation Urbaine) a été retenu, nous lui avions posé la question de sa pertinence et il avait reconnu que cela ne correspondait pas à sa vision.
Il est vrai que le village d’entreprises Bégon-Lapérouse s’avère un échec coûteux, que nous avions prévu et que nous sommes toujours seuls à dénoncer.
Au bout du compte, après avoir dépensé 243 millions d’euros dans le PRU, les problèmes demeurent.