Migrants : Marc Gricourt signe l’appel aux maires pour les accueillir… mais il ne peut pas répondre à nos questions !
Après Sangatte, Calais. Quand Valls copie Sarközy.
La question de la répartition des « migrants » de la « jungle » de Calais sur le territoire national provoque de nombreuses réactions depuis la fuite d’informations sur la plan gouvernemental la semaine dernière.
Michel Chassier s’est adressé au Président Bonneau pour que la question soit examinée en Commission permanente du 16 septembre. Demande refusée.
A Blois qui devrait recevoir une nouveau contingent de migrants, les élus FN ont posé une « question orale » lors du dernier conseil municipal. Voici son texte complet :
Question orale du groupe Front national – Une autre voie pour Blois.
1) Il a été confirmé qu’un nouveau contingent des clandestins venant de Calais allait être accueilli dans la Région Centre Val de Loire. Avez-vous obtenu des précisions de la part des autorités de l’Etat sur le nombre, la nationalité, la localisation et la durée de séjour de ces personnes ? Même si au départ cet accueil est entièrement pris en charge par l’État selon le Préfet de Région, cela ne concerne que les dépenses directes, il y aura forcément des coûts induits pour l’accompagnement de cette population et un impact pour la Ville et l’Agglomération de Blois. Nous souhaiterions par conséquence avoir des précisions sur les dépenses réellement prises en charge par l’Etat.
2) A ce sujet qu’en est-il aujourd’hui des personnes qui, il y a plusieurs mois, avaient été hébergées dans le Centre de l’AFPA puisque ce centre devait disposer de ses locaux pour sa mission de formation ? Au départ 38 personnes, on nous a ensuite annoncé le chiffre de 78. Pendant quelle durée se prolonge la prise en charge de l’Etat ?
Réponse du maire : on ne sait pas quand ni combien. Les premiers « migrants » (78 en tout) ont d’abord été accueillis à l’AFPA, puis se sont « régularisés » ou bien ont été déboutés de leur demande d’asile, mais dans les deux cas on sait bien qu’ils restent en France. Combien sont encore à Blois ? Pas de réponse. Sont-ils encore pris en charge par l’Etat ? Pas de réponse. Quels sont les coûts indirects : on nous dit qu’il n’y en pas, mais rien n’est moins certain.
Au final, Marc Gricourt s’est borné a réaffirmer que l’accueil de ceux qu’il présente comme des « réfugiés » doivent être accueillis, nous accusant comme d’habitude d’exciter les haines.
Il devrait écouter davantage les Blésois pour savoir ce qu’ils en pensent.
A noter, comme à la Région, l’absence de réaction des élus de la Droite et du Centre. Qui ne dit mot consent. Curieusement (?) la Nouvelle République ne dit pas un mot sur cette question. Pourquoi ?
Ce qui rend encore plus dérisoire les propos de Nicolas Sarközy qui se dit opposé à la répartition des migrants sur le territoire… oubliant qu’il avait procédé de la même manière lors de la fermeture de Sangatte alors qu’il était ministre de l’Intérieur en 2005 !
Les immigrés rapportent plus qu’ils ne coûtent à l’économie française :
http://m.20minutes.fr/economie/722873-20110512-immigres-rapportent-plus-coutent-economie-francaise?ref=facebook.com
C’est faux, de nombreuses études ont prouvé le contraire, mais bien sûr elles ne sont pas citées dans la presse « officielle. »
Il y a trop longtemps que le système ment, le problème c’est que les gens constatent par eux-même. Ce qui fait que tous ces arguments ne sont plus audibles.
Lorsque la question est génante, on noie le poisson.
Gricourt est un spécialiste en la matière.