Migrants : le Préfet de Loir et Cher nous répond.
Il y a un an déjà, le FN manifestait contre l’arrivée de 40 « migrants » à Blois.
Dans la Nouvelle République du 7 octobre, le Préfet du Loir et Cher apporte – enfin – les premiers éléments de réponse suite aux questions soulevées par le Front National (voir nos articles précédents).
Réponse intéressante, mais qui laisse encore de nouvelle zones d’ombre.
D’emblée, la préfecture tient à préciser que le Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Salbris, qui comportera bien une soixantaine de places comme nous l’avions annoncé il y a deux semaines n’est pas concerné par le démantèlement de Calais.
Nous avions donc vu juste en annonçant à terme plusieurs centaines de « migrants » en Loir et Cher car, rappelons-le, en plus des 9 000 clandestins de la « jungle » de Calais, la France va devoir accueillir 30 000 « migrants » arrivés en Europe et qui nous sont imposés par Bruxelles.
Le deuxième point concerne Blois, avec l’accueil de 60 « migrants » supplémentaires. Là encore, nos informations sont confirmées. le Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) est implanté dans les locaux de l’AFPA, sa capacité sera portée de 37 à 50 places (*) et un nouveau centre d’une soixantaine de places est prévue, nous en avons également parlé.
Résumons : 110 places en CAO à Blois, 200 places en CADA à Blois (80), Romorantin (60) et Vendôme (60), 60 places en création à Salbris, nous arrivons bien à 370 places en Loir et Cher, et ce n’est peut-être pas fini.
La question qui se pose ensuite est de savoir ce que deviendrons toutes ces personnes, entrées en France sans droit ni titre.
La préfecture donne quelques indications, mais nous le savions déjà : certaines déposeront une demande d’asile et, nous assure-t-on sans rire, ceux qui seront déboutés, dont les « migrants économiques » seront « reconduits » !
Quand on connaît le taux de reconduite à la frontière, cela veut dire que presque tous disparaîtrons dans la nature, parfois pour rejoindre à nouveau Calais ou ses abords et reconstituer une nouvelle « jungle ».
Quand à ceux qui seront régularisés, et les Préfets ont reçu des consignes pour aller vite et régulariser au maximum, quitte à oublier les accords de Dublin sur le premier pays d’entrée dans l’espace Schengen.
En conclusion de l’article il est d’ailleurs précisé que 72 « migrants » ont déjà transité par le CAO de Blois et en sont sortis.
Pour aller où ? Nous serions curieux de la savoir. Car, comme nous l’avons répété encore une fois lors du dernier conseil municipal à Blois, une fois régularisés et sortis du dispositif, tous ces migrants doivent être logés, pris en charge, soignés, formés, les enfants scolarisés. Le tous à la charge de la collectivité, au départ l’Etat, puis la Ville et le Département.
Dans tous les cas c’est le contribuable français qui paie, à l’heure ou le gouvernement s’apprête à réduire une fois de plus les allocations logement pour les Français, à geler les pensions de retraite, ou le chômage augmente malgré le bidouillage des chiffres.
Cette fois c’est trop, nous l’entendons tous les jours, cette nouvelle vague d’immigration imposée provoque partout le rejet et la colère.
Et un fois de plus, seul le Front National monte au créneau, en Loir et Cher comme chez nos voisins, alors que la gauche encourage l’accueil de nouveaux migrants et que la droite (LR-UDI) se couche (voir l’article de la Nouvelle République d’Indre et Loire).
(*) on peut s’étonner de voir des places d’hébergement ainsi gelées à l’AFPA au moment ou l’Etat et la Région lancent leur grand plan de formation ?
Et 25€ par jour , soit 750€ par mois !
Petit rappel un RSA pour un Français seul 524,16 € …
Il s’agit de la somme allouée par l’Etat pour la prise en charge, elle n’est pas versée au migrant mais à l’organisme qui l’accueille. les migrants reçoivent quant à eux l’allocation temporaire d’attente de 343 € par mois (mais dans un centre ils sont nourris-logés) + quelques avantages : carte téléphonique, transports urbains etc…
Nous y reviendrons pour chiffre le coût total supporté par la collectivité, c’est à dire par nous tous.