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Cuba libre ? Oui mais sans les frères Castro !

Bien que Cuba soit sous le régime d’une dictature depuis 1958, presque 60 ans, ce pays bénéficie du même intérêt bienveillant pour certains relais politico-intellectuels que s’il s’agissait d’un régime paisible et démocratique.
C’est le cas des « Journées cubaines de Vendôme », lancées jeudi par  Cinécuba qui proposait trois films au CinéVendôme (la Nouvelle République 16/10/2016). Certes, la foule n’était pas au rendez-vous mais, qu’à cela ne tienne, pour faire nombre, les organisateurs ont invité un public captif  de 550 élèves  qui, trop contents d’aller une fois de plus au cinéma ont pu manquer les règles d’accord du participe passé, moins amusantes.
Que ce soit Fidel ou Raul Castro, le régime cubain n’a pas beaucoup  changé  et il continue d’avoir plus de fans à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’île.  Dans les années 1960, 30 000 personnes auraient été enfermées comme prisonniers politiques, 12 000 personnes auraient été exécutées entre 1959 et 1997 pour des raisons politiques (Voir le « Livre noir du communisme »). Pour l’américain Rudolph Joseph Rummel , le chiffre atteint 15 000, auxquels il faut ajouter 7 000 morts en prison pour la période 1959-1987. En 1965, Fidel Castro lui-même confesse l’existence de quelque 20 000 dissidents politiques dans les prisons de l’île (Wikipedia).
On se demande pourquoi ce régime communiste n’a toujours pas fait l’objet d’aucun procès comme cela s’est passé à Nuremberg et pourquoi certains grands pays occidentaux tiennent à en préserver l’image pacifique.
Il faudrait poser la question à Armando Valladares qui a passé 22 ans dans les prisons  castristes. Chacun devrait lire « Mémoires de prison : un témoignage hallucinant sur les prisons de Castro » ou « Desde mi silla de ruedas » avant de siroter un « Cuba libre » !

Mots-clefs :Cuba, featured, Fidel Castro, Loir et Cher, vendôme

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