17 octobre : halte au révisionnisme et à la repentance.
Massacre d’enfants à Philippeville en 1955 : la marque du FLN.
Marc Gricourt, maire de Blois et premier vice-président de la Région appelle dans un communiqué publié par la Nouvelle République, à se souvenir « des victimes de la répression sanglante orchestrée par la police française, le 17 octobre 1961 ».
Autrement dit il adopte la position révisionniste des amis du FLN en accusant une fois de plus la police d’avoir organisé un massacre.
D’abord un petit rappel historique s’impose. La manifestation du 17 octobre 1961 était organisée par le FLN, branche la plus extrêmiste des nationalistes algériens, auteur de centaines de milliers d’assassinats de civils, hommes, femmes et enfants. Massacres qui se sont amplifiés après le 19 mars 1962, avec le meurtre de masse, planifié et exécuté de sang froid, de dizaines de milliers de harkis.
Il est pour le moins surprenant que Marc Gricourt soit sur cette ligne, lui qui condamne le nationalisme et l’extrêmisme à longueur de discours.
Dans le contexte de l’époque, il faut rappeler aussi que 22 policiers avaient été assassinés depuis le début de l’année par le FLN, visant principalement des agents isolés, qui se rendaient au travail ou qui rentraient chez eux. Et on ne peut pas s’empêcher de faire un parallèle avec les attaques islamistes récentes qui visent les policiers.
La réalité du 17 octobre, c’est que la faction la plus fanatique des nationalistes algériens qui venait de prendre le contrôle du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) après avoir écarté Ferhat Abbas voulait s’imposer aux nord-africains vivant sur le territoire métropolitain, en particulier percevoir l’impôt exigé auprès de ces populations.
Les récalcitrants étant menacés de mort et parfois exécutés.
C’est dans le même esprit que cette manifestation est organisée : la participation revêt un caractère obligatoire, les abstentionnistes et les récalcitrants sont gravement menacés : « Ceux qui resteront dans leur chambre seront abattus » ou s’exposent à « de très graves sanctions ».
Sur la répression elle-même circulent les chiffres les plus extravagants, certains dépassant les 300 morts, reprenant les décès, toutes causes confondues de la communauté nord-africaine en région parisienne depuis les début de l’année.
La réalité se situe plutôt d’après les historiens sérieux recoupant les statistiques du Ministère de l’Intérieur, du Parquet et de l’Institut Médico-légal entre 30 et 50 morts, dont une partie attribuée aux règlements de comptes entre factions rivales.
Par conséquent il est grave d’accréditer l’idée d’une répression sanglante « orchestrée », c’est à dire planifiée de la part des forces de l’ordre.
Depuis des années le gouvernement algérien, responsable du pillage de la rente pétrolière et de la situation économique catastrophique de leur pays, a trouvé un bouc-émissaire facile : la colonisation française !
Et des générations de jeunes qui n’ont jamais connu cette période ont grandi dans cette haine de la France, enseignée à l’école et dans les médias, ce qui explique en partie la comportement de certains « jeunes » sur notre sol.
Mais il est scandaleux qu’un gouvernement français, pour servir ses intérêts électoraux, reprenne ce discours révisionniste, mensonger et haineux, qui excite un véritable racisme anti-français.
Nous devrions tous agir, au contraire, pour que les immigrés d’origine algérienne qui ont choisi la France puissent en être fiers. Il faudrait pour cela cesser la repentance à sens unique, qui ne donne pas aux jeunes d’origine immigrée l’envie d’être Français.
Voilà brièvement ce que nous voulions répondre à Marc Gricourt, et nous sommes prêts à en débattre publiquement.
Pour notre part nous rendons hommage à la mémoire des 47 policiers assassinés sur le sol français entre 1967 et 1961 par les terroristes que le maire de Blois semble tant apprécier.