Combien de migrants à Blois ?
A Blois comme ailleurs, c’est le flou le plus complet. Lorsque nous posons la question, les réponses sont plutôt évasives.
Jeudi dernier à la Région, c’est d’ailleurs le 1er Vice-président, Marc Gricourt, qui était chargé de répondre au voeu « ma région sans migrants » déposé par le Front National.
Refusant d’emblée d’aborder la question des chiffres et de la dépense occasionnée, il s’est indigné que l’on parle de chiffres alors qu’il s’agit d’humanitaire.
Mais il s’est tout de même appuyé sur un chiffre, celui des 800 « migrants » de Calais qui doivent être répartis en Région Centre-val de Loire, pour minimiser l’impact.
Sauf qu’il ne s’agit qu’une d’une partie du problème. Aux 9000 occupants illégaux de la « jungle » de Calais, il faut ajouter les 30 000 clandestins entrés illégalement en Europe et dont la France s’est vue imposer un quota.
Ce sont bien 370 places d’accueil qui exitent, au minimum, en Loir et Cher, mais attention, ces centres (CAO et CADA) ne sont qu’un étape dans le parcours des migrants qui sont ensuite dispatchés dans l’habitat social.
Combien ? Dans quels quartiers ? Aucune information ne filtre, ce qui favorise les rumeurs. Nous sommes contactés quotidiennement par des gens qui craignent d’en voir arriver près de chez eux.
Il serait question, outre la rue Signeulx, de bâtiments rue du Lieutenant Godineau et Robert Cartier où il y a des travaux dans les appartements, mais aussi rue de Flandres où les locations seraient bloquées pour les migrants, ou encore du coté de l’Intermarché Gambetta et aux Cornillettes.
Et pendant ce temps, une mini-jungle s’est reconstituée en bas du boulevard Daniel Dupuis.
Il serait grand temps que le maire nous donne des réponses, et tiennent un réunion publique afin d’informer, et de rassurer (?) la population.
Des être-humains…
Dispersés de force sur tout le territoire, contre leur propre volonté et contre celle des villes qui doivent les accueillir.
Le maire ne dira jamais la vérité, il tient trop à sa gamelle !