Un week-end « ordinaire » Place Coty.
La Nouvelle République parle ce matin des feux de poubelles place Coty (voir notre article précédent).
Mais il n’y a pas que cela.
Des habitants du quartier sous signalent un abri bus cassé, la porte en verre d’un immeuble de nouveau cassée à coups de marteau…
Et toujours cette Clio blanche immatriculé dans le 44 garée sous les arbres , après avoir été « empruntée » a son propriétaire et qui sert de « bureau » pour le marché parallèle…
Une fois de plus la preuve est faite que la « rénovation urbaine » n’a rien changé au problème de la délinquance endémique que connaissent ces quartiers.
Les causes sont ailleurs, encore faudrait-il vraiment s’y attaquer.
Les Policiers qui manifestaient la semaine dernière en sont bien conscients, ils attendent simplement qu’on leur donne des moyens et des ordres clairs.
La politique du « pas de vagues », « pas de stigmatisation », qui vise à éviter d’autres émeutes urbaines laisse en réalité le champ libre aux délinquants.
C’est la conséquence de la politique de l’ autruche, pratiquée depuis 40 ans.
Et forcément rénovation qui ne profite qu’ aux voyous et délinquants des rues et des quartiers. Les habitants sont encore mal » logés » avec toutes ces dégradations volontaires et inacceptables donc fort coûteuses. D ‘ ailleurs à ce sujet, ce serait normal de connaître les frais de remise en état à la charge de cette » bonne ville de Blois « , l’ information ne nous parvient pas car c’est si peu médiatique …. et pourtant com fort utile et attendue par les citoyens Blésois !!!
Le coût du Plan de Rénovation Urbaine (PRU) est au minimum de 243 millions d’euros. Nous avions dès le départ critiqué les choix, qui consistait à démolir des immeubles dont certains avaient été livrés en 1979 et qui étaient en bon état, alors qu’il y existe à Cabochon, la Quinière, les Allées et même aux Provinces des immeubles beaucoup plus anciens (1953 !), mal isolés et dont les locataires attendent la pause de double-vritrages !