Migrants à Salbris : enfumage et mépris de la démocratie.
Les Salbrisiens étaient nombreux hier soir à la réunion organisée par la mairie et les autorités.
D’emblée le maire a voulu faire taire toute contestation en déclarant « ce n’est pas une réunion politique, mais une réunion publique d’information ». Au passage il aurait fallu dans ce cas élire un bureau pour la présider…
Pour le reste, le public présent a eu droit à un discours sans surprise, avec les éléments de langage habituels, bien rodés, y compris les interventions de complices dans la salle pour se réjouir de l’arrivée des migrants.
Les premiers rangs étaient « tenus » par les services administratifs, les représentants de la Gendarmerie, de l’Education national, des services sociaux, de quelques associations gravitant autour du projet et de toute l’équipe du maire.
L’objectif était bien entendu d’éviter toute contestation.
Tout cela n’a pas convaincu et de nombreux salbrisiens faisaient part de leur déception. Quelques-uns ont toutefois osé des questions mais ils n’ont obtenu que des réponses évasives.
Une confirmation toutefois : le projet était préparé de longue date, dans l’opacité la plus totale, les Salbrisiens n’ont pas été consultés, le conseil municipal n’a pas été appelé à se prononcer.
Plusieurs questions ont été posée au représentant de Coallia, sorte de holding à statut associatif, mais dont plusieurs « filiales » sont des sociétés anonymes d’HLM ou des organismes gestionnaires de diverses structure. Un montage juridique étrange et pour le moins fragile, avec pas moins de 319 établissements.
Sur la question de sa rémunération, le directeur de Coallia a botté en touche, tout comme sur le montant des subventions que l’association reçoit de l’Etat et des collectivités.
La question n’était pas anodine, puisqu’une association anticorruption avait déjà dénoncé ce montage et pointé les salaires « confortables » des dirigeants.
Tout aura bien compris le système : pour cette association, l’accueil des migrants est un business juteux et sans risques, puisque c’est l’Etat qui épongera les déficits.
Parmi les questions ou les remarques, beaucoup portaient aussi sur le sort de nos concitoyens qui sont dans la difficulté.
Pendant qu’on met les migrants « à l’abri » certains Français sont à la rue et ne trouvent pas de place en hébergement d’urgence. Alors que ces personnes entrées en France clandestinement après avoir forcé les frontières de l’Europe bénéficient de la gratuité des soins, les Français qui cotisent voient leur remboursements diminuer etc…
Autre étonnement : cinq personnes seront employées à plein temps et des services mobilisés pour un centre comportant… 10 appartements. Il y aura une assistante sociale à plein temps pour 60 personnes, alors que les 5900 Salbrisiens ne bénéficient que de quelques heures de permanence d’une assistante sociale par semaine.
On pourrait multiplier les exemples, il est certain que le maire n’a convaincu personne.
Dernier argument des partisans du CADA : les personnes hébergées n’ont pas vocation à y rester. Evidemment ! Mais 70% des demandes d’asile sont rejetées, malgré tous les efforts de Coallia pour les aider à « raconter leur histoire », et les reconduites à la frontière relèvent de la fiction. Quant à ceux qui obtiennent le statut de réfugié, ils sont pris en charge par d’autres structures, à Salbris ou ailleurs, mais toujours avec de l’argent public.
Et bien sûr, ceux qui partent sont remplacés par de nouveaux arrivants, il faut bien que Coallia rentabilise son business, qui tourne ne circuit fermé. On comprend pourquoi ils s’y accrochent, mais on comprend moins bien l’attitude du maire, qui se défend mollement en disant que le Centre lui a été imposé, mais qui n’a pas vraiment résisté et qui considère qu’il faudra s’y habituer… pour de longues années.
Mais cela, les Salbrisiens le savaient déjà.
A l’issue ce de la réunion, les adhérents et sympathisants du Front National se sont retrouvés pour échanger autour d’un repas convivial dans un restaurant à proximité. Michel Chassier et Mathilde Paris, conseiller régionaux de Loir et Cher, étaient venus apporter leur soutien aux Salbrisiens.
Les responsables locaux sont bien décidés à continuer leur travail d’information.
Le Maire indiqué que pour les SALBRISIENS DANS LA PEINE FINANCIÈRE LE CCAS s’en occupait… Petit rappel , les Administrateurs de CCAS ne sont pas rétribués et sont donc tous bénévoles, pas comme Coallia …
Olivier Besnard Administrateur du CCAS de la ville de Mer .