Du tag au trafic de drogue il n’y a que deux pas !
La petite place située entre la rue du Grenier-à-Sel et le passage Alain-Pierre, en plein quartier sauvegardé de Blois, a été taguée il y a quelques jours (la Nouvelle République 10/11/2016) Cette info serait anodine si c’était la première fois, mais cela fait longtemps que les habitants du secteur se plaignent des troubles à l’ordre public dans ce secteur : bruit et tapage nocturnes, détritus qui jonchent le sol, tags ou inscriptions.
Ce genre de comportement est considéré comme sans gravité par les autorités politiques et judiciaires. Pourtant, l’on sait que c’est le premier échelon d’une escalade qui passe par l’ivresse publique, l’usage puis la vente de la drogue et enfin la délinquance. Au moins si la Police et la Justice ne mettent le hola.
Les policiers de Blois ont pu le constater lundi dernier, place Lorjou, à la ZUP de Blois, quand ils ont arrêté, en plein jour, un dealer récidiviste de 23 ans (« connu du Commissariat ») porteur de 606 g de résine de cannabis, de 7 g de cocaïne, de 23 g d’héroïne, d’une balance électronique, et de 900 € en liquide et d’un téléphone qui attestait de ses contacts frauduleux (la Nouvelle République du 10 novembre 2016).
Après s’être rebellé, il a pu être placé en garde à vue mais, comme d’habitude, il a été laissé libre en attendant de passer devant un juge.
Sans doute, dans le meilleur des cas, dans 6 à 7 mois. Vous devinez d’ici l’impact de cette mesure laxiste qui finit par poser en victime celui qui mériterait un autre traitement judiciaire.
On comprend mieux l’exaspération de la Police…et des habitants dont la maison historique a été taguée.
C’ est la justice à deux vitesses !