La radicalisation islamiste n’est pas due à l’ignorance mais à la connaissance du Coran !
Sept détenus sur 170 de la maison d’arrêt de Blois ont « débattu » cette semaine sur la laïcité, avec Jean Rossetto, un professeur de droit qui vient régulièrement de Tours pour apporter la « bonne parole » de la laïcité face à l’islamisme (la Nouvelle République du 15/11/2016) Seulement 7 détenus, c’est peu, alors qu’on sait que 60 % des détenus sont de religion ou de culture musulmane (Voir l’ouvrage «L’Islam dans les prisons» du sociologue Farhad Khosrokhavar ainsi que le rapport du député Guillaume Larrivé).
On se demande bien quel est le but de ces entretiens, subventionnés entre autres par la Ville de Blois, à destination des détenus de religion musulmane (mais cela n’est jamais dit officiellement). Convertir à l’athéisme, à la religion chrétienne, au bouddhisme? Sans doute non car c’est inenvisageable, interdit pour un musulman (sous peine de mort).
S’il ne s’agit pas de « déradicalisation » ni de cours d’athéisme de quoi s’agit-il exactement ? Sans doute de relativiser et de minimiser la part de violence de cet islamisme qui sévit dans le monde entier et touche particulièrement notre pays. « Il faudra bien s’y habituer », tel est le message subliminal !
Dans tous les cas, on est surpris de lire que «la base de la radicalisation c’est l’ignorance». Les différents islamistes qui ont ensanglanté la France et le monde n’étaient pas de pauvres hères qui n’avaient pas fait d’études, bien au contraire. L’Education nationale était aussi passée par là avec son « pas d’amalame », pas de « stigmatisation », ce qui revient en fait à ne pas mettre en garde les jeunes contre les vrais dangers.
A quel moment le professeur Rossetto parlera-t-il de la violence promue comme un modèle dans le Coran ou les hadiths, base de cette radicalisation, jamais remise en cause puisqu’il s’agit d’une parole divine incréée, donc inchangeable? La radicalisation serait plutôt la connaissance des racines (radicales) musulmanes du Coran. Ce que des responsables politiques comme le maréchal Sissi, en Egypte, a reconnu récemment.
Est-ce à dire que la parole est plus libre en Egypte qu’en France ? Nous n’irons pas jusque là, les Coptes continuent de souffrir quotidiennement, mais, mais sur ce sujet précis, certainement.