Les expulsions des logements sont en hausse. Pas celles des clandestins !
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est le début de la trêve hivernale mais les expulsions sont passées de 486 à 526 en seulement 1 an en Loir et Cher (la Nouvelle République du 15/11/2016). Il faut savoir que le prix des loyers a augmenté de 50 % en 10 ans, que les aides ont diminué, que les divorces se sont multipliés (611 divorces pour 1286 mariages en 2014. Chiffres Insee). L’ensemble a entraîné la précarisation croissante des foyers.
Au niveau national en 2015, 132.196 décisions de justice prononçant une expulsion ont été prises, mais ce sont 14.363 expulsions effectives qui ont eu lieu, contre 11.604 en 2014. Soit une augmentation de plus de 25 %. Dans ces données catastrophiques il faut aussi prendre en compte les petits propriétaires qui, devant les impayés de leurs locataires, se trouvent aussi parfois dans une impasse financière parfois plus grave que celle de leurs locataires.
Que peuvent répondre les responsables des organismes comme l’Adil (Agence Départementale d’Information sur le Logement), chargés des dossiers d’expulsions, quand des expulsés leur disent que les demandeurs d’asile ou clandestins obtiennent un logement dans les 48 heures ?
Rien, à moins que ce ne soit «les autres avant les nôtres». Mais au printemps, quand les expulsions seront relancées et que la réalité sera plus visible, la colère des expulsés sera audible et les urnes parleront.
Serait-ce pour faire de la place à la racaille ?????
Info, pour notre commune 10 % DES EXPULSIONS ONT EU LIEU LES DERNIERS 15 JOURS . Qu’en est’il dans les autres villes du département ???