Actualité, La Beauce, Loir et Cher, Tourisme & Culture Précédent Suivant

BD Boum et pensée unique.

Depuis 1984 le festival BD Boum se tient à Blois au mois de novembre, avec l’arrivée du Touraine primeur.
On y trouve une grande variété d’exposants, auteurs et éditeurs venus proposer leur production.
Il y a malheureusement deux dérives que les élus blésois du Front National ont pointé depuis la départ.
Une dérive financière, avec le choix de la gratuité qui fait supporter la majeure partie du coût par le contribuable. Sans compter que deux permanents sont « mis à disposition » par l’Education nationale et par conséquent continuent à être rémunérés par leur ministère.
Nous avons toujours plaidé pour l’instauration d’une billetterie, ce qui n’empêcherait d’accorder des gratuités, pour les scolaires par exemple. Pour les autres publics, un pass au prix d’une place de cinéma, mettons 8 euros, permettrait une recette substantielle.On parle de 20 à 30 000 visiteurs. Admettons 20 000 visiteurs payants, cela ferait une recette de 160 000 euros, ce qui soulagerait d’autant le budget de la Ville.
Nous aurons l’occasion d’y revenir.
Mais il y aussi, hélas, une dérive idéologique bien présente.
On se souvient qu’en 2002, une exposition avait été consacrée à la peur rétrospective des bobos suite au coup de tonnerre du 21 avril !
En 2013, outre une mise en scène macabre à la gloire de Staline, le directeur du festival, Bruno Genini, s’était illustré par la violence de sa réaction face à des manifestants qui distribuaient pacifiquement une BD non conforme, osant critiquer la « théorie du genre ».
Cette année la Nouvelle République consacre une page entière à la promotion d’un auteur qui publie une BD de « science-fiction civique » imaginant, on comprend dans quel sens, la présidence de Marine le Pen.
Nous ne ferons pas davantage de publicité à ce militant du droit de vote des étrangers - afin de remplacer les électeurs français qui votent « mal » -, mais à lire son interview on hésite à trancher entre l’ignorance et la mauvaise foi qui caractérise sa démarche. Comme il est agrégé d’histoire, nous penchons plutôt pour la mauvaise foi, l’aveuglement d’un militant qui finit par croire ses propres mensonges.
Imaginer la France de Marine comme totalitaire montre en tout cas à quel point il est déconnecté de la réalité, puisque notre projet est précisément de rendre le pouvoir au peuple. C’est bien cela qu’ils n’aiment pas: que le peuple refuse de suivre leurs leçons sentencieuses et de soumettre à leurs ordres.
Le totalitarisme et la pensée unique, ce sont les gens comme lui qui veulent nous l’imposer, en interdisant toute forme de critique, y compris au moyen de lois liberticides qu’ils approuvent et qu’ils voudraient même renforcer.
Il faut s’attendre dans les mois qui viennent à une recrudescence de ce genre d’attaques, indirectement financées par l’argent public au travers d’un réseau d’associations et d’organismes grassement subventionnés et complaisamment relayés par les médias.
Comme cela se fait dans les pays totalitaires.