Aménagement du centre-ville : le Front National pose les bonnes questions.
Le Front national avait proposé de revitaliser le Centre-Ville à partir d’une réouverture de la halle dans le secteur Louis XII. Marc Gricourt a opté pour le projet Saint-Vincent.
La question du commerce au Centre-Ville de Blois devient critique, au point que plusieurs articles y ont été consacrés récemment dans la presse locale.
Le sujet est revenu dans les débats du dernier conseil municipal, en marge des orientations budgétaires.
Avec un projet phare : celui du centre commercial « les passerelles de Saint Vincent ».
D’emblée Marc Gricourt a cherché à lancer un signal positif, en annonçant qu’un accord avait été trouvé avec le Diocèse pour l’acquisition du Collège Saint Charles, qui serait relocalisé sur le site de l’ancien collège Saint Vincent rue de la Garenne.
C’était en effet une des questions qu’il fallait résoudre pour débloquer l’opération.
La Ville va donc disposer du foncier et pouvoir lancer les travaux après les fouilles archéologiques inévitables sur un tel site.
Cependant, comme l’a rappelé Michel Chassier, la question de l’enseigne principale qui devait occuper 1200 mètres carrés sur le Centre n’est pas encore réglée à notre connaissance depuis que Monoprix a déclaré forfait.
L’élu FN a souligné d’autre part que le calendrier présenté par le concessionnaire ne correspondait pas aux annonces optimistes faites par le maire en tout début de séance.
Michel Chassier a tenu également à préciser la position des élus FN sur cette question. L’opération avait été décidée lors de la précédente mandature et nous a été présentée en commission générale comme pratiquement bouclée.
En dépit des questions qui se posent toujours sur la situation du centre projeté, sur les conséquences que pourraient subir les commerces existants du coeur de ville et les risques de délocalisation d’enseignes existantes, les élus FN n’ont pas voulu s’opposer à ce stade du projet. Ils auraient pourtant préféré une solution autour d’une réouverture de la halle près de la place Louis XII, mais ils n’ont pas été entendus.La suite nous dira qui avait raison.
Mathilde Paris s’est inquiétée pour le stationnement des cars de tourisme qui ne pourra plus se faire à Saint Vincent. La Ville propose l’avenue Jean-Laigret, mais cette solution deviendrait impossible si cette avenue était remise en double-sens de circulation, comme cela est envisagé, même si l’hypothèse n’est pas confirmée.
Revenant enfin sur l’aménagement du parvis de la gare, Michel Chassier a déploré à nouveau le coût exorbitant de la passerelle par rapport à son usage, tout en rappelant les menaces qui pèsent sur les liaisons ferroviaires entre Orléans et Tours. Le député Denys Robiliard n’a pu qu’abonder dans le même sens et appeler à la vigilance.