Assez de ces directions syndicales qui font de la politique au lieu de faire du syndicalisme !
Samedi 7 Janvier en matinée, Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle, est venue en Loir-et-Cher visiter la centrale nucléaire de St Laurent-Nouan. Cette visite était organisée dans un cadre privé (voir article de la Nouvelle République du 07-01-2016). Et en fait quoi de plus normal, sachant que Marine a toujours défendu les Services Publics à la Française et l’avenir et l’indépendance énergétique de la France, deux fondements de nos libertés souveraines si durement malmenées par l’Union Européenne.
Quinze membres de la CFDT, dont seulement quatre d’EDF, ont manifesté leur hostilité devant la centrale. Si Fillon, Macron ou même Valls étaient venus, la CFDT aurait-elle lancé ses faibles troupes ? Est-ce le rôle d’une organisation syndicale de prendre parti contre une candidate républicaine déclarée ? Pourtant il y a les élections professionnelles pour les TPE en ce moment, et là on ne voit pas beaucoup la CFDT sur le terrain et en affichage…
Et que penser de la Direction Confédérale de la CGT qui semble ne pas vouloir donner de consigne de vote pour le deuxième tour des élections présidentielles mais qui appelle clairement à faire « barrage au Front National » (voir Le Figaro du 04-01-2017). Est-ce là le rôle d’une organisation syndicale ? Et que penseront les adhérents et sympathisants de la CGT qui votent de plus en plus massivement pour le Front National ?
De plus en plus de salariés, du public comme du privé, syndiqués et non-syndiqués ont compris que la défense du modèle social français, la préservation des acquis sociaux passent par la défense absolue de l’Etat-nation, par la reprise de notre souveraineté nationale, par le rejet de l’ultra-libéralisme et du mondialisme de l’Union Européenne et donc le vote patriote.
Pour notre part, au cercle Front syndical (les syndicalistes patriotes), nous réaffirmons que le syndicalisme, c’est la défense des intérêts matériels et moraux des salariés et non de faire de la politique en ostracisant systématiquement le Front National, ses militants, ses candidats et encore moins à donner des consignes de vote pour les élections à venir.
L’avenir et le renouveau du syndicalisme français passent par son indépendance, au plus près des intérêts des salariés : certains semblent le comprendre, d’autres non.
Aux syndicats, la défense de l’intérêt des travailleurs, aux partis politiques la conduite de l’action de la Nation.
Laurent Bras, responsable départemental du cercle Front syndical 41
Ils devraient se replonger dans la charte d’Amiens !
Ces organisations se moquent des travailleurs, ce qui les préoccupe se sont leurs propres privilèges !
vendredi , pas samedi …
Si bien Samedi