Aujourd’hui Fessenheim, demain Saint Laurent des Eaux ?
Marine Le Pen à Saint Laurent des Eaux le 7 janvier.
La décision, purement politique, de fermer la centrale de Fessenheim a donc été imposée à EDF par François Hollande à quelque mois de la fin de son mandat.
Fermeture symbolique intégrée dans le programme du candidat en 2012 uniquement pour se concilier la voix des représentants de l’écologie politique, jouant sur les peurs après l’accident de Fukushima provoqué… par un tsunami !
Décision absurde et contraire à l’intérêt national comme le déclare Marine Le Pen dans un communiqué publié aujourd’hui.
La candidate des Français déclare d’ailleurs qu’elle reviendrait sur cette fermeture, programmée pour 2018, si elle est élue à la présidence de la République.
Rappelons que tous les candidats de gauche déclarés ou potentiels, sont partisans de réduire fortement la filière du nucléaire, au détriment de l’indépendance nationale et au profit de sources d’énergie plus coûteuses et souvent plus polluantes.
Ce qui rend encore plus étonnante la réaction hostile de la CFDT locale lors de la visite de Marine Le Pen sur le site de Saint Laurent des Eaux début janvier.
Peut-être les représentants locaux de la CFDT vont-ils revoir leur position, d’autant plus qu’au niveau leur syndicat déclare vouloir sauver la filière du nucléaire civil.