En panne.
L’ancien responsable FN de Salbris, Jean Bernard, déçu de ne pas avoir été investi pour les législatives avait annoncé sa démission en septembre dernier.
Un geste de mécontentement assez commun bien que regrettable lorsqu’on se prétend animé par des convictions.
Il déclare aujourd’hui adhérer au mouvement «En marche», expliquant qu ‘il avait rejoint le FN « par révolte et protestation » (la Nouvelle République du 14 février 2017). Il oublie qu’il a été candidat à plusieurs élections, en signant à chaque fois un engagement sur l’honneur.
Il oublie aussi à quel point il insistait régulièrement pour figurer en position éligible.
Il figurait en 5ème place sur la liste FN aux régionales, et nous lui demandons publiquement, s’il a changé d’idée au point de soutenir l’euro-mondialisme et l’immigration, d’envoyer sa lettre de démission au cas il serait appelé à siéger en remplacement d’un conseiller élu.
Dans le cas contraire, il n’y aurait plus personne pour croire à la sincérité de sa démarche.
Cette volte-face surprendra sans doute ceux qui l’avaient suivi. On peut en effet évoluer. Mais passer du souverainisme à la défense d’une Europe supra-nationale, c’est tout de même plus qu’une simple évolution. Quant à la question de l’immigration, rappelons que l’intéressé, qui avait pourtant quitté le FN, manifestait encore le 3 novembre contre l’ouverture d’un centre d’accueil à Salbris. Il parle aujourd’hui d’un tract FN dénonçant « l’arrivée supposée de migrants à Salbris« . Ils sont pourtant bien arrivés !
Cette péripétie ne peut que décrédibiliser encore un peu plus le mouvement attrape-tout d’Emmanuel Macron, qui se transforme jour après jour en voiture-balai du système.
Ceci dit le moment est peut-être mal choisi pour rejoindre ce mouvement qui semble désormais en panne. La bulle ne devrait pas tarder à éclater avec ses adhérents-fantômes qui ont simplement cliqué sur Internet, comme pour un simple « like » sur Facebook.
Quant à ses chances d’être investi aux législatives par « En marche », elles semblent proches de 0,01%.
D’autant plus que la commission d’investiture est présidée par un vieux routier de la politique, Jean-Paul Delevoye, dont la carrière représente exactement le contraire de ce que préconise la charte du mouvement.
C’est un « petit » caprice de gosse de maternelle qui na pas obtenu satisfaction, na ! Il n’a pas pensé que d’autres plus anciens devaient avoir la priorité. Eh non il ne pourra pas parader avec l’écharpe B.B.R. qu’il visait.