#Marine2017 : la santé en questions.
Dans le cadre de l’élection présidentielle, la Mutualité française Centre-Val de Loire et le Club de la presse Centre-Val de Loire organisaient un débat public ce matin à Blois.
Les représentants de quatre candidats avaient répondu présent : le député Denys Robiliard pour Benoît Hamon, le député Jean-Pierre Door pour François Fillon, l’ancien parlementaire et maire de Bourges, ancien ministre Serge Lepeltier pour Emmanuel Macron (*) et enfin Michel Chassier, président du groupe FN au conseil régional Centre-Val de Loire pour Marine Le Pen.
Devant les représentants de la mutualité, des différentes professions médicales mais aussi de simples citoyens usagers de la santé, les représentants des candidats ont été interrogés sur leurs programmes respectifs.
Si les mesures proposées par Marine Le Pen n’ont pas été critiquées, la première question posée à Michel Chassier a porté sur leur financement.
Réponse évidente : cette question dépasse le seul budget de la la Sécurité sociale, mais les économies réalisées sur les intérêts d’emprunt par un retour au financement de l’emprunt par la Banque de France, sans intérêts, ainsi que la renégociation avec l’Union européenne qui nous coûte 9 milliards d’euros par an permettront de mieux financer le système de santé. Signalons au passage que les intérêts sur la dette sociale représente à eux seuls 6 à 7 milliard d’euros par an.
Interrogé sur la prévention, le représentant de Marine Le Pen a rappelé que c’était un point important des propositions de notre candidate, incluant la sécurité alimentaire et les question environnementales , comme l’usage abusif de certains pesticides. Michel Chassier a souligné au passage la contradiction entre la prévention et les propositions de certains candidats sur la légalisation du cannabis.
Interrogé plus tard par un autre participant, il a insisté sur le rôle de la prévention à l’école, et le rôle des tous les auxiliaires de santé, particulièrement les infirmiers et infirmières qui souffrent aujourd’hui de conditions de travail de plus en plus difficiles, en raison d’une tarification à l’acte dans les hôpitaux qui entraîne un véritable chronométrage, incompatible parfois avec une prise en charge digne du partient.
Enfin sur les « déserts médicaux », Michel Chassier a rappelé la question du numérus clausus, mais aussi les politiques qui aboutissent au phénomène de métropolisation qui ne touche pas que les professions médicales, mais tout le tissu des services de proximité. Nos principaux concurrents ne semblent pas enclins à inverser cette politique.
L’élu FN a rappelé également que le groupe,FN avait été le seul à contester la Plan régional de l’ARS que la majorité de gauche s’apprêtait à approuver en 2012 avec le soutien de la droite et du centre.
L’intervention décisive de Michel Chassier avait obligé la majorité à modifier sa position et à donner un avis défavorable. Mais ce n’était qu’un avis…
Sans être un spécialiste de la question, le représentant de Marine Le Pen a permis à notre candidate de voir ses propositions défendues dans le débat. C’était encore une première !
(*) on notera une fois de plus que le représentant de « en marche » était un vieux routier de la politique (ancien conseiller général, 2 fois conseiller régional, 2 fois maire, député puis sénateur, ministre… 38 ans de vie politique sans interruption. Pas vraiment le symbole du renouvellement !
Les propositions de Marine vont dans le bon sens.
Un infirmier.