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Blois : mystification et désinformation autour du « Djihad »

Djihad EIJeudi dernier 150 élèves du lycée Augustin-Thierry ont assisté à la représentations de la pièce du « Belge » Ismaël Saïdi, Djihad.
Une pièce destinée selon son auteur à lutter contre la radicalisation des jeunes tentés de partir en Syrie (la Nouvelle République du 27/03/2017).
Un succès selon les médias, mais dans les faits la pièce est surtout jouée devant des scolaires. AUx frais de qui ? Ce n’est pas précisé dans l’article.
Pour délivrer un message pour le moins ambigu et avant tout expliquer que le Djihad n’est pas l’Islam. Tout le monde y reconnaîtra le « Padamalgam ».
La vérité c’est que si les départs vers la Syrie ont diminué, c’est en raison des revers subis par l’EI et les autres groupes salafistes liés à la nébuleuse Al Quaïda-Al Nosra, en dépit du soutien de certains Etats du Golfe, avec l’aide plus ou moins discrète de « services » occidentaux.
Mais en même temps, on a pu constater avec l’échec cuisant du Centre de Pontourny que les « jeunes » concernés n’étaient pas du tout intéressés par un stage de « déradicalisation ».
Cette pièce ne touche donc pas le bon public et ne vise pas la bonne cible.
Vouloir séparer Islam et Djihad est déjà une imposture, puisque le djihad est un devoir pour tout musulman. Sous différentes interprétations bien sûr, mais qui dépendent précisément du contexte.
Les non musulmans ne comprennent pas que le raisonnement ne s’applique pas de la même manière au sein du monde soumis à l’Islam (Dar el Islam) et à l’extérieur, dans les territoires qui ne sont pas contrôlés par un Etat musulman (Dar el Harb, littéralement « terre de la guerre »).
Au sein du monde musulman, le Djihad peut être considéré comme un effort personnel dans le chemin vers Dieu, pour conforter sa foi. Il peut prendre un tout autre sens en fonction des circonstances et devenir une « guerre sainte » contre les infidèles, terme assez large puisqu’il ne faut pas oublier les divisions internes du monde musulman.
Or l’Islam contenu dans les années 80, en dehors de l’Arabie saoudite, par des Etats laïcs au Moyen orient, au Pakistan, en Indonésie, en Egypte, a été utilisé par les USA comme un instrument pour faire tomber l’URSS. N’oublions que Ben Laden fut au départ un agent de la CIA.
Une fois le premier objectif atteint, les USA ont considéré qu’ils pouvaient faire main basse sur la totalité des ressources pétrolières dont le contrôle leur échappait encore, n’hésitant pas à détruire l’Irak, avant d’attaquer la Syrie.
Dans le trouble jeu des alliances, ils ont clairement soutenu les forces sunnites, y compris les plus extrêmistes, contre les chiites, afin d’entretenir un conflit meurtrier.
Ce détour géostratégique explique pourquoi l’Europe a fermé les yeux pendant longtemps sur le départ au Djihad de jeunes musulmans vers la Syrie, via la Turquie d’où partaient aussi une grande partie des armes qui alimentaient les groupes terroristes.
L’Europe a commencé à s’inquiéter quand elle a subi de plein fouet l’effet boomerang avec les attentats sanglants sur son propre sol.
Alors plutôt que de faire du théâtre, il vaudrait mieux dire la vérité aux jeunes lycéens, au lieu de leur tenir encore une fois ce langage trompeur.
On le voit bien dans les questions posées : « Pourquoi les extrémistes n’aiment pas les musulmans ? » On devine le discours idéologique qui se cache derrière ces mots, surtout quand la question est posée par une certaine Marie-Anne Clément, « professeur de Français » certes, mais aussi, ce que l’article oublie de rappeler, égérie locale du NPA, mouvement on ne peut plus extrêmiste !
Il serait préférable que les professeurs d’histoire et de géographie, à condition que les programmes le permette, enseigne à leurs élèves la vérité sur l’histoire du monde musulman, sans rien leur cacher.
Ce n’est pas demain la veille !
En attendant les élèves ingurgite une bouillie insipide, qu’ils restituent comme ils peuvent. L’un deux récite sa leçon au journaliste : « l’ignorance découle la peur qui amène haine qui débouche sur la violence. »  Il aurait pu dire « la haine découle de l’ignorance qui amène la peur qui débouche sur la violence« , ou bien encore « la peur découle de l’ignorance qui amène haine qui débouche sur la violence. »
Dans tous les cas il aurait eu 20/20 en « politiquement correct ».
Faut-il en rire ou en pleurer ?

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3 Réponses à “Blois : mystification et désinformation autour du « Djihad »”

  1. Le 1 avril 2017 à 7:19 Franck a répondu avec... #

    Le plus inquiétant, si on peut dire, ce n’est pas qu’ils partent, mais c’est qu’ils reviennent, peut-être avec d’autres qui ne sont jamais partis de France ou même d’Europe grossissant ainsi certains groupes « dormants » ! A force de « politiquement correct », ça fini par nous péter à la figure réellement et pas au figuré !

  2. Le 28 mars 2017 à 7:55 Gruet a répondu avec... #

    Plus de musulmans en France, égale plus de candidats au djihad !

    • Le 1 avril 2017 à 7:20 Franck a répondu avec... #

      Ca, ce n’est pas du « politiquement correct » !

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