Loir et Cher : mais où sont passés les adhérents d’En Marche ?
Un exemple parmi d’autres des folles propositions d’Emmanuel Macron.
Grande opération de communication du mouvement « En Marche » ce soir en Loir et Cher, avec l’organisation de plusieurs « apéritifs de printemps » afin de débattre en « citoyens » du programme du candidat du système et de la haute finance internationale.
Après tout, comme les adhérents du Front National pensent faire partie des citoyens, ils ont répondu à cette invitation à Blois, à Mer et à Oucques.
Première observation : le mythe de la génération spontanée s’écroule : à Blois, le débat était animé par Véronique Reineau, conseillère municipale (LR), candidate à de nombreuses élections, et Gildas Vieira, Maire-adjoint en charge de la vie associative, des associations et maisons de quartiers.
A Mer, les deux représentantes d’EM étaient des candidates de la liste divers gauche aux dernières municipales.
Deuxième observation : le très faible nombre de participants macronistes, organisateurs compris : 5 à Blois au restaurant Vinomania, 2 à Mer, 4 à Oucques plus 3 personnes venues écouter. Au mieux 12 personnes pour 3 rencontres.
Les adhérents du front National venus débattre étaient 7 à Blois, 4 à Mer, 5 à Oucques… au final plus nombreux que les organisateurs !
Où sont donc passé les 800 adhérents revendiqués en Loir et Cher par En Marche ? Comme quoi un clic de souris ne fait pas un adhérent, tout comme beaucoup d’amis sur Facebook restent des amis virtuels.
C’est sans doute le cas pour beaucoup d’électeurs d’Emmanuel Macron, et les instituts de sondage sont bien obligé de reconnaître que leurs estimations comportent un large part d’erreur… on devine dans quel sens.
Sur le fond, rien à attendre de ces débats, chacun connaît déjà la vacuité du programme du candidat de la banque Rotschild, de Mme Merkel, de Georges Soros, Alain Minc, Manuel valls… et de la Commission européenne qui vient maladroitement de l’avouer !
A Blois un de nos adhérents, ancien combattant d’Algérie, s’est indigné des propos inqualifiables d’Emmanuel Macron accusant le France de « crime contre l’humanité ». Accusation qui tombe sous le coup de l’article 434-26 du code pénal, « dénonciation de crime imaginaire » et devrait valoir à son auteur une mise en examen rapide.
Le reste du débat ne pouvait rien apporter, tant les soutiens d’Emmanuel Macron semblent planer dans un monde imaginaire.
La chute risque d’être encore plus dure.
Espérons que cela se retrouve dans les urnes !