Conseil municipal de Blois : Marc Gricourt est-il en train de se tirer une balle dans le pied ?
Vos élus FN : Michel Chassier, Mathilde Paris, Jean-Louis Berger, Miguel de Peyrecave.
Ambiance un peu particulière hier soir au conseil municipal de Blois.
Le maire, Marc Gricourt a fait preuve d’une certaine retenue après lé défaite cuisante de son candidat, Benoît Hamon.
En face de lui certains de ses adjoints avaient déjà choisi Macron au 1er tour, tandis que élus de sa majorité soutenaient Mélenchon.
Du côté de l’opposition, Jacques Chauvin était aussi dans le camp des perdants, alors que Véronique Reineau qui siège dans le même groupe s’était déjà ralliée à Macron.
Aujourd’hui, presque tous sont peu ou prou obligés de se mettre « en marche », même si c’est en traînant les pieds. Ce qui est loin loin de garantir le succès de l’héritier de François Hollande qui a peut-être fêté sa victoire anticipée un peu tôt et de manière indécente, en compagnie de vedettes du show-bizz dans le très sélect restaurant « la Rotonde ». Un remake de l’affaire du Fouquet’s…
Baisse des dotations : Marc Gricourt est-il en train de se tirer une balle dans le pied ?
Intervenant sur la décision modificative n°2 au budget 2017, Michel Chassier a constaté qu’un fois de plus la Ville était contrainte d’anticiper, par un emprunt « fictif » le résultat de l’exercice 2016 qui ne sera inscrit qu’en juin dans le budget courant.
Ce qui traduit la situation tendue des finances municipales. Marc Gricourt avait souligné par deux fois dans la présentation du rapport l’impact de la baisse des dotations, annonçant qu’une partie de l’excédent 2016 serait conservée en réserve de trésorerie au cas où les baisses de dotations se poursuivraient.
Ce à quoi Michel Chassier a répondu que l’un des deux candidats qui reste en lice pour le 2ème tour prévoyait de poursuivre cette baisse des dotations, voire de supprimer la taxe d’habitation, ce qui aggraverait encore la situation des communes.
En conclusion l’élu FN s’est étonné de voir le maire de Blois soutenir malgré tout ce candidat, au détriment des intérêts de la ville.
« C’est qu’il y a d’autres critères qui orientent mon choix » a simplement répondu le maire de Blois.
Restauration scolaire et municipale : des frais divers en forte augmentation.
Si le nombre de repas servis augmente de 3,88%, les frais généraux augmentent de 6,90% et les « charges diverses » de 28,31%. Au total ces frais, y compris les « frais de siège » représentent 37,5% des dépenses, davantage que la masse salariale.
Miguel de Peyrecave a demandé logiquement une explication, mais pour le maire, tout cela est normal.
Notre élu a également souligné que le gaspillage demeure important, il serait important de luttre plus efficacement contre ce phénomène.
Economies budgétaires sur la petite enfance.
De longues explications ont été avancées pour justifier la fermeture de la crèche familiale. Mais le rapport ne parvient pas à cacher la raison essentielle : faire des économies, en l’occurrence 220 000 euros, sur le budget de la Ville.
Mathilde Paris est intervenue pour critiquer cette décision qu’elle estime précipitée, sans qu’une étude sérieuse ait été réalisée. La Ville prétexte une diminution de l’effectif, mais il semble que depuis quelque temps rien ne soit fait pour le faire connaître, et le guichet unique envoie prioritairement les familles vers l’accueil collectif. Quand on veut tuer son chien…
Au final, 13 assistantes maternelles perdent leur emploi, certaines se verront proposer des solutions de reclassement, mais des licenciements sont envisagés.
On se souvient qu’il y a deux ans, la Ville avait déjà supprimé des postes d’assistantes dans les écoles maternelles (ATSEM) pour les mêmes raisons budgétaires.
Par contre, les subventions aux Chato d’O, à la Scène Nationale ou à la Fondation du Doute restent intouchables, même en période de rigueur budgétaire. Question de choix !
Nos élus sont intervenus également sur d’autre dossiers, comme le nouveau règlement du Conseil des jeunes qui repousse l’âge limite de 25 à 29 ans, et curieusement ne parle pas de la parité. Serait-elle mal perçue par certains « jeunes » ?
Il vat falloirevirer Gricourt qui pense plus a son avenir qu’à la ville.
Chauvin l’éternel perdant, quelque soit la branche a laquelle il s’accroche.
Etc etc etc……..
2 réalités blésoises ç ‘est tout à fait ça : l’un qui veut assurer sa retraite en € grâce à des mandats politiques ; l’ autre toujours grand perdant et amenuisant terriblement un parti politique de droite et qui ne veut pas le savoir ou le reconnaître. Oups !!!
Jacques Chauvin était dimanche soir à la soirée électorale des soutiens d’Emmanuel Macron à Blois…
A la gamelle toujours et encore ….. mais sa tambouille à visée électorale ne déclenche qu’ un profond dégoût ajouté à sa marque de fabrique pour une sauce d’ éternel looser….. MDR !!