Gouvernement provisoire : les vieilles recettes de la cuisine électorale.
1er gouvernement Macron : pas beaucoup de femmes au 1er plan !
Les Français ont eu peur du changement, il se sont contentés de voir un nouveau visage, et ils ont espéré un renouveau de la vie politique française.
Jour après jour, ils découvrent qu’ils ont été trompés.
Les piliers du nouveau gouvernement formé depuis hier sont pour la plupart de vieux routiers de la politique, mûs par l’ambition personnelle et soucieux avant tout de leur carrière.
Ainsi Bruno Lemaire, ministre pour la 4ème fois, heureux de retrouver un maroquin après son humiliante défaite aux primaires de la droite et du centre avec un score de 2,4% ! Pour l’anecdote, il disait il y a quelque temps « Macron c’est l’homme sans projet, car c’est l’homme sans conviction. » Leur voilà au moins un point commun !
François Bayrou, qu’on ne présente plus, est pour sa part dans la vie politique depuis 1986, date de son 1er mandat de député. Plus de 30 ans de carrière, il était déjà ministre en 1993.
Gérard Collomb, élu député en 1981, enchaîne les mandats depuis 1981, cela fait 36 ans ! Quelle renouveau ! Spécialiste du cumul des mandats (sénateur, maire de Lyon, Président de Lyon Métropole) il a vu son indemnité de sénateur réduite à 4000 euros par mois en 2016 pour « absentéisme ». Une caricature de ces politiciens que les Français rejettent.
Quant à Marielle de Sarnez, qui « que » 66 ans, elle est en politique depuis 1974, date de son engagement auprès de Valéry Giscard d’Estaing.
Enfin le Premier ministre, l’énarque Edouard Philippe dont nous parlions hier, se caractérise à la fois pas son peu d’activité à l’Assemblée nationale et son caractère autoritaire à la mairie du Havre selon ses opposants, qui le qualifient volontiers d’anguille en raison de ses nombreux changements d’orientation, avec comme seule boussole l’ambition personnelle. Voilà qui ressemble à Macron.
Par contre, faire cohabiter l’ancien lobbyiste de chez AREVA avec Nicolas Hulot risque de poser quelques problèmes. On le voit déjà avec la méthode « hollandaise » choisie pour Notre-Dame des Landes : le gouvernement va nommer un médiateur. Avant de créer un comité Théodule ? Il faut surtout gagner du temps avant les élections législatives…
Il semblerait d’ailleurs que les Français n’aient pas tellement confiance, comme en témoignent les premières enquêtes d’opinion.
Cela risque bien de ne pas favoriser les candidats « En Marche » sur terrain, dont certains risquent fort de « ramer ».
En Loir et Cher Marc Fesneau qui se présente en dehors de sa circonscription pour ne pas affronter Maurice Leroy, UDI Macron-compatible, était encore à la recherche d’un suppléant. Mais la présence de Rama Yade sera un handicap, car elle risque de capter le même électorat, elle aurait d’ailleurs demandé l’investiture d’En Marche.
Dans la 2ème circonscription Jean-Luc Brault semble lancer une campagne… de conseiller départemental, en expliquant ce qu’il fera dans le département s’il est élu ! Et il annonce déjà que s’il arrive 3ème il se désistera pour faire battre Mathilde Paris, candidate du Front National. Pas très mobilisateur.
Face à tous les candidats du système, aux représentants des partis de gouvernement divisés et hésitants, nous appelons les électeurs du Loir et Cher à un véritable sursaut.
Il est indispensable que le Front National représente à l’Assemblée nationale une véritable opposition, le noyau dur autour duquel doit se constituer le bloc des patriotes, pour défendre la France et les Français.
Les Français n’y croient plus. Une véritable rupture s’impose : politique, esthétique, morale et philosophique. Une rupture avec les vieilles pratiques, les vieux slogans.