#législatives2017 : revoir l’émission Dimanche en politique sur la 1ère circonscription.
Le débat sur France 3 rassemblait les 5 « principaux » candidats de la 1ère circonscription, sur la base du résultat des dernières présidentielles : Denys Robiliard, député PS sortant, Michel Chassier, Président du groupe FN au Conseil régional Centre- Val de Loire, Marc Fesneau, secrétaire départemental du MoDem – maire de Marchenoir, pour « La République en marche », Damien Hénault, maire de Bourré – Les Républicains – UDI et Kenza Bélliard – La France Insoumise.
Il est toujours difficile d’approfondir les sujets traités dans ce type d’émission, nous aurons l’occasion d’y revenir.
La première question portait sur la ruralité, une thématique qui s’impose dans tous les débats depuis qu’elle a été soulevée par le Front National, ce qui prouve dans ce domaine comme que nous avions posé les vraies questions avant tout le monde.
Chacun avance ses propositions, mais l’élu FN a rappelé que cette situation allait encore s’aggraver avec la loi NOTRe, que nous avons été pratiquement les seuls à contester.
Même chose sur la position de Blois entre les deux métropoles de Tours et Orléans, encore une nouveauté de cette même loi, qui va renforcer l’attractivité des grands pôles urbains, tout en instituant une véritable concurrence entre les territoires.
Michel Chassier a rappelé la devise de la République : « Liberté, Egalité, Fraternité », inscrite dans la constitution et gravée au fronton de nos mairies, en soulignant que cela valait pour l’égalité entre les citoyens, mais aussi entre les territoires, ce qui renvoie à l’unité de la nation, elle-même attaquée par la loi NOTRe qui poursuit le dessein d’un éclatement de la France en grandes régions « européennes ». C’est un projet commun au PS, aux LR-UDI et à En marche.
Sur la loi travail, le candidat FN a bien précisé qu’il s’agissait en fait de la loi « Macron II », puisque la loi El Khomri porte déjà la signature de Macron. Il est étonnant qu’il urgent de la changer dans l’urgence alors que tous les décrets d’application ne sont pas publiés, et qu’elle n’a fait l’objet d’aucune évaluation ! Ou bien alors il faut admettre que la loi Macron a été mal rédigée.
Sur le fond, Michel Chassier a rappelé que cette loi était la conséquence de la concurrence déloyale que subissent les entreprises françaises, y compris à l’intérieur de l’Union européenne, et qui conduit au dumping social.
Nous aborderons plus en détail ces différents sujets sur notre blog dans les prochains jours, à l’occasion d’une série d’interview de nos candidats dans les trois circonscriptions.
Bravo Michel !