Démantèlement du Code du Travail : il faut vite organiser la riposte la plus large possible
Les élections sont donc terminées, l’opposition patriote, derrière Marine Le Pen dispose maintenant de huit sièges au Palais Bourbon. Ces huit députés FN seront demain les porte-voix des aspirations populaires et sociales du peuple de France.
Et plus particulièrement, lorsque que le nouveau gouvernement présentera à l’Assemblée Nationale sa réforme de démantèlement du Code du Travail, il faudra qu’il rencontre l’opposition la plus déterminée de la part de tous nos députés patriotes.
A de nombreuses reprises (communiqués, articles), le cercle Front syndical a argumenté en quoi cette réforme, dans le prolongement de la Loi El-Khomri de 2016, était une régression sociale sans précédent et serait contre-productive économiquement. La lutte contre le chômage de masse n’est qu’un alibi pour nous imposer en France, une transposition de l’Union Européenne pour encore plus déréglementer le travail et en finir avec le droit social.
Maintenant il faut organiser la riposte la plus large et la plus unitaire possible pour contrer toute remise en cause de notre modèle social français.
C’est pourquoi le cercle Front syndical lance un appel aux Confédérations syndicales, CGT – FO – SUD – CFDT – CFTC – UNSA pour qu’elles prennent leurs responsabilités et organisent ce large rassemblement contre toute remise en cause des droits des salariés. Les syndicalistes patriotes agirons partout où ils sont présents pour aider à la construction de ce grand mouvement.
Cependant nous ne sommes pas dupes des agissements de certaines directions syndicales qui ont appelé à voter Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle, sachant pertinemment que celui-ci avait comme principal projet d’en finir avec le Code du Travail. Nous n’oublions pas non plus la schizophrénie politique de certains cadres de la France Insoumise et de Gérard Filoche qui disent « défendrent les intérêts des travailleurs » mais qui on voté pour celui qui supprimera leurs droits : Macron l’ami du MEDEF, du CAC40 et candidat des banques et de la finance mondialisée.
L’aveuglement idéologique de cette gauche élevée à la bien-pensance et au politiquement correct leur fait perdre tout repère sur la réalité du monde du travail.
Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoires et de conquêtes sociales et ouvrières, pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par les puissances financières.
Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social.
Ce mouvement devra être unitaire, large, soutenu par toutes les forces politiques, dont le Front National et tous ceux qui ont à cœur la défense de notre modèle social français, sans exclusive, sans sectarisme, dans le respect de chacun.
Il en va de notre avenir social et pour que nos enfants ne soient pas demain tous « ubérisés ».
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental du FN94
Ce serait bien !
Mais certaines directions syndicales vont s’y opposer en sous-main !
Forcément, puisque l’appel vient du FN !
Vous avez raison cela vient du FN mais ne pas oublier que 66%des Français avec une ou deux cartes d’identité ont vote Macron donc d’accord avec son programme.
Pas d’accord. La majorité de ceux qui ont voté Macron on voté contre Marine Le Pen (le deuxième tour de l’élection présidentielle a été un référendum pour ou contre MLP). Comme avec Hollande et sa Loi Mariage pour Tous, les Français n’ont pas voté pour que l’on restreignent leurs droits sociaux (plus d’un Français sur deux sont opposés à la réforme sur le Code du Travail). Donc il faudra organiser la riposte la plus large, la plus unitaire, la plus ouverte possible parce que c’est ça qu’attendent les Français. Commencer à déjà tergiverser et à se demander si un tel ou un tel appelle ou n’appelle pas, c’est déjà renoncer et capituler en rase campagne avant même de combattre.