Semaine de 4 jours : la cacophonie.
Le décret ministériel publié le 27 juin permet, sous certaines conditions, le retour à la semaine de 4 jours.
Sur le fond c’est plutôt une bonne chose, car la réforme des rythmes scolaires de Mme Vallaud-Belkacem avait très vite montré ses limites.
En zone rurale cela s’est traduit par un circuit de transport scolaire supplémentaire, avec des élèves qui le mercredi matin passent parfois plus de temps dans le car que dans la classe !
La mise en place des activités périscolaires a été également coûteuse pour les communes, le maire de Thoury parlait de 74 000 euros !
Mais la date de publication du décret pose problème.
En effet, la décision d’un retour à la semaine de 4 jours nécessite la réunion du conseil d’école, avec un délai de convocation de 7 jours et l’accord de la commune.
Et les circuits de transports scolaires pour la rentrée étaient déjà organisés.
Qui plus est les autorités départementales de l’Education nationale n’ont pas validé toutes les demandes (la Nouvelle République du 15/07/2017). Résultat, sur un même circuit on risque d’avoir des écoles qui terminent à des heures différentes, ce qui ne va pas simplifier les choses.
Encore une fois cela dénote une certaine improvisation gouvernementale, voire une forme d’hésitation. Nous aurions préféré une décision claire et qui s’applique à toutes les écoles, où pour le moins pour la rentrée 2017 que l’on travaille par secteur afin d’avoir des horaires cohérents.
Eternel débat!
L’ éducation nationale réforme ses réformes, avant de savoir si elles étaient bonnes ou mauvaises.
Ainsi plus personne ne s’ y retrouve.